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Critique de Lutopie


Le rideau s'ouvre sur Rumba, un robot chargé d'exécuter la noble tâche de faire le ménage, d'aspirer en lieu et place d'un homme de ménage pour le compte d'une maîtresse de maison. Rumba travaille, travaille, travaille mais Rumba ne sait que répondre lorsque sa maîtresse lui demande de danser sur un rythme afro-cubain et lorsqu'il chante, il n'émet qu'un désagréable bruit de moteur, au grand dam de sa maîtresse. Et cette dernière se renseigne auprès de la R.U.R. , une compagnie fabriquant des robots qui lui fait parvenir, sur demande, un catalogue répertoriant différents modèles de robots révolutionnaires. Les robots fabriqués par la R.U.R. ont cette caractéristique de ressembler aux hommes, d'être faits de la même matière. Ils sont tellement ressemblants, tellement réussis sur le plan esthétique qu'on aurait bien du mal à les différencier des hommes si les hommes et les robots devaient paraître, ensemble, dans une pièce de théâtre de Karel Capek. Ces robots peuvent et doivent travailler, bien sûr (labor !) mais certains modèles, plus élaborés, peuvent lire, écrire, compter, et pourquoi pas danser, rire, aimer ? Rumba, l'aspirateur, aspire, aspire, aspire, aspire à devenir un homme, lui aussi.
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