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Critique de Bubu-le-bourguignon


Tombelaine, c'est un ilot sauvage où un manoir se dégrade peu à peu. C'est surtout un domaine familial où Quentin Fortune aimait jouer avec une jeune fille prénommée Amélie. Les années passants, le manoir devient le complice des deux jeunes gens qui se prêtent à des serments et à leurs émois. Un chantage amène Quentin à quitter son île et à s'engager dans l'armée. Il se retrouve en Chine, en pleine guerre des Boers. Ce déplacement lointain lui apprend beaucoup de choses qui sont liés à Tombelaine, à sa famille, à son amour. Mais le chantage n'a que trop duré et Quentin revient au pays en espérant bien prendre sa revanche.

Le scénario laisse la part belle à la guerre des Boers (dont les 55 jours de Pékin) tout en intégrant une intrigue de trafic d'opium qui transite par une île bretonne. C'est un épisode historique peu courant dans la Bd.
On peut s'arrêter au dessin de Bernard Capo, qui évolue au fur et à mesure des albums, les traits évoluent.... à la Gilles Chaillet et on a parfois l'impression que le dessin n'est pas fini.

On peut trouver que l'histoire s'effiloche de trop, diminuant l'intérêt de la série. Mais la série mérite que l'on s'y attarde.
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