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Critique de Vexiana


Ce livre est dans ma PAL depuis des lustres, sa lecture repoussée par de nouveaux achats qui prenaient la priorité. Mais ces derniers temps, les aléas de l'existence m'ayant éloignée de ma librairie, mes achats compulsifs se sont fait rares et, par la force des choses, Un souffle, une ombre s'est retrouvé à portée de main. J'ai relu le 4e de couverture, compris, alléchée, pourquoi je l'avais acheté. Je me suis donc plongée sans méfiance dans ce roman, le 2e Christian Carayon que je lis...force est de constater que ça sera probablement le dernier.
Quel ennui!
Au début, pleine de bonne volonté, j'ai passé outre les lenteurs et interminables descriptions (je voudrais souligner d'un trais épais le terme interminables) en me disant que ça aurait sans doute une importance (plus ou moins grande) par la suite. (Et bien non...il apparait finalement, à la lecture des remerciement, que le lieu qui sert de cadre à l'histoire existe bel et bien. Christian Carayon a donc certainement voulu nous le décrire de la façon la plus complète possible)
J'ai accepté de lire en long en large et en travers les multiples états d'âme, échos auto-psychanalytiques et pitoyables auto-critiques du narrateur qui, à force d'être analysé, chaque émotion étant décortiquée, le rend inaccessible à un quelconque attachement de la part du lecteur.
J'en viens à l'histoire qui, si elle démarre bien, s'enfonce vite dans des méandres où interviennent force personnages qui, quelques uns mis à part, se perdent un peu dans le décors. On sent que Carayon essaye de brouiller les pistes mais je m'y suis perdue. Tant et si bien que quand un personnage réapparait, son nom a été cité tellement de temps auparavant et de façon si légère que, depuis, on ne sait plus trop qui il était, était-il membre du club et/ou à l'école avec les victimes? Ah, il avait été exclu...euh...pourquoi déjà??
Le final m'a laissée de marbre (même si je dois reconnaitre quelques bonnes idées).
Autre petite chose. Les citations que l'auteur utilise dans son roman.
J'ai vraiment aimé la profondeur de celle dont il est question dans la première partie du roman, issue de Cyrano de Bergerac, magnifique, profonde et effectivement reconnaissable.
Pour ce qui est de celles issues de Salinger, je suis beaucoup plus dubitative. Je comprends la dynamique, le pourquoi et même l'importance de ce roman (même si ce dernier ne m'a pas marquée plus que de raison). Mais j'ai beau me creuser la tête, je ne saisis pas en quoi ces citations sont opportunes ou reconnaissable.
Mais bon, passons à autre chose...je tends la main vers le livre suivant en espérant qu'il soit plus passionnant.
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