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Critique de boudicca
Dernier tome de la série de Jacqueline Carey consacrée au personnage d'Imriel, « La grâce de Kushiel » est à mon sens le meilleur de cette trilogie. On y retrouve avec joie notre protagoniste dont on se rend à présent compte de la maturité et du chemin parcouru depuis ses premières aventures aux côtés de Phèdre et Jocelyn. Avec un talent incroyable, l'auteur nous propose encore une fois de découvrir une nouvelle facette de son univers qui, depuis six volumes, se révèle d'une richesse toujours aussi fabuleuse. Nous voilà cette fois entraîné au coeur de l'envoûtante et cosmopolite ville de Carthage, sur la paisible et discrète île de Cythéra, en Aragonia, puissante et fière nation au bord de la guerre civile... Outre le plaisir de découvrir de nouveaux lieux et de nouvelles cultures, on se laisse également vite séduire par la qualité et la densité de l'intrigue. Difficile de ne pas être tenté de lire la totalité du roman d'une traite (et ce malgré son nombre de pages conséquent) tant on a envie de voir cette gigantesque machination déjouée et les amants enfin réunis.
Les personnages quant à eux sont tous plus complexes et attachants les uns que les autres, qu'il s'agisse de Barquiel l'Envers que l'on découvre sous un jour nouveau et plus flatteur, du fidèle lutteur Kratos, de Leandre Maignard, nouvel arrivant qui occupe une place essentielle dans l'intrigue... Parmi les autres atouts de J. Carey figure indéniablement son talent pour créer de magnifiques romances sans une seule trace de sensiblerie. Si l'histoire de ce troisième tome est davantage centrée sur l'histoire d'amour d'Imriel et de sa royale cousine Sidonie ainsi que sur les terribles épreuves traversées par le jeune couple, on ne tombe ainsi jamais dans le pathétique et encore moins dans la niaiserie. Les serments que s'échangent nos deux tourtereaux émeuvent, leur douleur bouleverse, leur abnégation force l'admiration et l'on se dit à la lecture que oui, en effet, l'auteur est peut-être bien parvenue à toucher du doigt ce qu'est véritablement l'amour. Une auteur remarquable dont j'attends avec impatience les prochains romans.
Les personnages quant à eux sont tous plus complexes et attachants les uns que les autres, qu'il s'agisse de Barquiel l'Envers que l'on découvre sous un jour nouveau et plus flatteur, du fidèle lutteur Kratos, de Leandre Maignard, nouvel arrivant qui occupe une place essentielle dans l'intrigue... Parmi les autres atouts de J. Carey figure indéniablement son talent pour créer de magnifiques romances sans une seule trace de sensiblerie. Si l'histoire de ce troisième tome est davantage centrée sur l'histoire d'amour d'Imriel et de sa royale cousine Sidonie ainsi que sur les terribles épreuves traversées par le jeune couple, on ne tombe ainsi jamais dans le pathétique et encore moins dans la niaiserie. Les serments que s'échangent nos deux tourtereaux émeuvent, leur douleur bouleverse, leur abnégation force l'admiration et l'on se dit à la lecture que oui, en effet, l'auteur est peut-être bien parvenue à toucher du doigt ce qu'est véritablement l'amour. Une auteur remarquable dont j'attends avec impatience les prochains romans.
