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Critique de Acerola13


La manière dont j'ai noté ce livre est injuste, je l'admets sans sourciller ; mais c'est par comparaison avec les deux précédentes trilogies de Jacqueline Carey, que j'adule complètement.
Avertissement donc aux lecteurs qui ont déjà côtoyé les terres de Terre d'Ange et d'Alba : avec ce premier tome, Moirin, la nouvelle héroïne, nous propose une aventure plus qu'agréable, mais qui est bien loin d'atteindre celles de Phèdre et d'Imriel.

Mais revenons donc à ce premier ouvrage d'une troisième trilogie : on fait la connaissance de Moirin, jeune fille sauvage vivant dans les bois avec pour seule compagnie sa mère, membre du Maghuin Don, très ancien peuple d'Alba. Douée de compétences magiques, Moirin parvient comme la plupart des gens de son peuple à "invoquer le crépuscule", et à disparaître aux yeux des inattentifs. Hantée pourtant par d'autres Dieux qui lui sont inconnus, Moirin décide de partir à la recherche de ses origines, et surtout de son destin : elle est en effet descendante du Maghuin Don et d'Alais de par sa mère, descendante de Naamah et donc d'Angeline par son père...

Un cocktail plutôt impressionnant qui annonce déjà un personnage trop puissant, dans lequel Jacqueline Carey a voulu réunir les meilleurs éléments d'Alba et de Terre d'Ange, sans pouvoir renoncer à doter son héroïne d'un lignage trop impressionnant ; conséquence : Moirin semble dénuée des défauts qui faisaient le charme de Phèdre et Imriel.

Je ne peux m'empêcher de faire la comparaison avec les deux précédentes trilogies ; Naamah's kiss est très prévisible quant aux relations que vont développer les personnages, personnages tous dotés de qualités incomparables...Mais dans lesquels on ne retrouve pas ce quelque chose qui faisait de Phèdre, de Joscelin, de Hyacinthe, d'Imriel, de Mélisande, de Sidonie et même d'Ysandre des personnages dont l'on tombait implacablement amoureux.

Si j'ai dévoré ce tome, et que le voyage vers les contrées chinoises est plus qu'impressionnant, la surdose de magie et l'infaillibilité de Moirin (on le voit aux pléthores de gens qu'elle sauve de la mort), ajoutées à un récit construit mais pas aussi fouillé que les deux précédents laisse planer une impression d'inachèvement, de facilité et de platitude - toujours en comparaison avec les autres écrits de Carey.

Mais il est certain que le lecteur qui lira cette trilogie sans être passé par les deux précédentes saura l'apprécier à sa juste mesure ; il demeure très agréable à lire et je lirai sans hésitation aucune les deux autres volumes.
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