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Critique de maylibel
Émilie Carles est née en 1900 dans une petite ferme sise à Val-des-Prés, dans les Hautes-Alpes. Elle a grandi dans un univers paysan impitoyable, a réussi à devenir institutrice et à garder son indépendance, son ouverture d'esprit. Une Soupe aux herbes sauvages, ce sont ses mémoires, un récit tout sauf larmoyant narré à la première personne du singulier.
La « vieille dame indigne », courageuse et dure à la tâche, raconte sa vie de manière linéaire mais jamais ennuyeuse. Car Émilie Carles a accumulé beaucoup d'anecdotes qu'elle raconte avec franchise et ironie. Elle ne cherche pas les effets de style, évite clichés et nostalgie. Au contraire, à plus de 70 ans, elle continue à faire preuve de fraîcheur et d'efficacité, sans jamais sombrer dans la naïveté.
Des mémoires pétillants d'intelligence, très agréables à lire.
La « vieille dame indigne », courageuse et dure à la tâche, raconte sa vie de manière linéaire mais jamais ennuyeuse. Car Émilie Carles a accumulé beaucoup d'anecdotes qu'elle raconte avec franchise et ironie. Elle ne cherche pas les effets de style, évite clichés et nostalgie. Au contraire, à plus de 70 ans, elle continue à faire preuve de fraîcheur et d'efficacité, sans jamais sombrer dans la naïveté.
Des mémoires pétillants d'intelligence, très agréables à lire.
