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Critique de dbacquet


Ce premier roman d'Alejo Carpentier nous plonge au coeur de la société afro-cubaine dans la première moitié du XXe siècle. Nous suivons Menegildo Cué, dès sa naissance, dans une modeste case de paysans cubains. La famille vit à côté d'une usine à sucre, la centrale San Lucio, où viennent travailler des haïtiens, des Jamaïcains, des galiciens... A son adolescence Menegildo s'éprend de Longina, une jeune Haïtienne qui a été vendue à un manoeuvre de la centrale, l'un de ses compatriotes, ivrogne et querelleur. Ce qui conduira Menegildo à commettre un homicide et à être emprisonné. Mais le Noir Antonio, un cireur de chaussure appartenant à une puissante confrérie, veille sur la destinée de son cousin. Menigildo est libéré de prison et retrouve Longina. Ils décident de rester en ville où la vie n'est pas moins agitée. Alejo Carpentier, grâce à un style très riche, traduit assez bien ce monde afro-cubain, où la politique côtoie la sorcellerie.
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