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Critique de Esorlecram


Un long cri contre toutes les dictatures de ce monde, contre les atrocités qu'elles entraînent : camps de travail, tortures physiques et psychologiques, humiliations de l'être humain. Jesus Carrasco écrit bien. C'est donc un livre qui aurait dû me plaire. Mais il ne m'a pas apporté cet ingrédient indispensable : le plaisir de la lecture.
J'ai été perturbé par l'absence quasi totale de références à un lieu, à une époque. Ce n'est qu'à la fin que l' on se retrouve en Estrémadure occupée. Je préfère une histoire qui s'accroche à des repères précis dans le temps et dans l'espace.
Eva, la narratrice est l'épouse d'un occupant devenu impotent. le couple a reçu une grande propriété. Mais Eva ne partage pas les idées de son mari et de ses acolytes. Quand elle trouve un « indigène » presque sans vie aux portes de son domaine, elle ne le chasse pas mais lui donne à manger et tente d'écouter son histoire. Mais Leva est presque muet. C'est donc Eva qui va nous raconter sa vie de forçat dans un camp de travail. Traduit-elle ce qu'elle croit comprendre ou imagine-t-elle ? Peu importe, mais ce qui m'a dérangé, c'est qu'elle mélange, dans un même paragraphe, des éléments de la vie du vagabond et des éléments de sa propre vie quotidienne, créant un certain flou qui rend la lecture parfois difficile. Comme le dit la quatrième de couverture, « peu à peu leurs deux voix se confondent », mais cette fusion ne m'a pas emballé !
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