Une fois n'est pas coutume, je vais dire du mal. Ah, oui, tiens, je vais même me lâcher : l'auteur parait un peu égocentrique dans
un roman russe. Alors on se dit " ah, chouette, un romancier français qui enfin va s'intéresser à autre chose que son petit nombril pensant et souffrant ". Mais là, déception, malgré le titre, trompeur, il s'intéresse encore, malgré le tsunami, les horreurs, les morts, les souffrances, davantage à lui-même qu'aux autres. Tout le long du roman on a le sentiment qu'il ne voit dans cette catastrophe que matière à écrire et à surmonter l'ennui, ou l'angoisse de la page blanche. Ou celui, pire, qu'il nous dit " et bien moi, j'y étais, nananana nère" .Un peu, encore une fois, comme dans
Un roman russe. Et encore, si seulement c'était bien écrit ...
Avec
Limonov au moins
Emmanuel Carrère écrit sur un personnage enfin intéressant. Ou peut être avait il terminé sa psychanalyse ?
Mais la critique est facile : je ne saurais pas écrire, même comme
Emmanuel Carrère en manque d'inspiration.
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