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Critique de aurore_fleury
J'ai hésité devant ce roman avant de le prendre. Je me suis dit "Oulah, je sujet n'a pas l'air très joyeux, je ne sais pas si je vais arriver à le lire". Et puis, je me suis lancée et là, ça a été la surprise.
J'ai découvert des vies cabossées, dévastées, balayées, des sujets difficiles comme le deuil, le handicap, la maladie mais avec la plume d'Emmanuel Carrère.
Je dois dire que j'ai été profondément touchée mais pas oppressée. L'angle par lequel l'auteur traite de ces thèmes permet, étonnamment, de prendre de la distance. Il a le don de ne pas tomber dans le pathos à l'excès.
J'ai une sorte d'"admiration" (je ne sais pas si c'est vraiment le mot adéquat) pour Etienne et Juliette, la belle-soeur de l'auteur. Leur capacité à surmonter les épreuves qu'ils ont traversé, à garder le cap et à avoir donner une orientation à leur vie professionnelle qui leur ressemble et à avancer malgré la maladie, le handicap.
L'organisation de leur vie, leur "lucidité" face aux épreuves. Comment on dit à ses enfants qu'on va mourir ? Comment on peut les préparer pour que l'absence ne soit pas trop lourde à porter ? Pour que la vie continue après ?
Autant de questions qui, je pense, restent abstraites tant que nous n'y sommes pas personnellement confrontés.
Le récit est fluide, précis, fouillé. Moi qui suis dans le métier du droit, j'ai été impressionnée par la capacité d l'auteur à parler des métiers de juges d'Etienne et de Juliette, des jugements rendus, de leur combat, de la jurisprudence et de la mécanique de la justice. Cela se sent qu'il s'est investi pour comprendre et pouvoir restituer de manière abordable tout ça.
L'auteur fait part de ses doutes quand à sa capacité à faire un récit de ses vies malmenées, qu'il ne serait pas le mieux placé pour le faire. Mais une chose m'apparaît clairement à la lecture, c'est qu'il est à sa place pour faire ce récit et je l'ai trouvé réussi.
J'ai découvert des vies cabossées, dévastées, balayées, des sujets difficiles comme le deuil, le handicap, la maladie mais avec la plume d'Emmanuel Carrère.
Je dois dire que j'ai été profondément touchée mais pas oppressée. L'angle par lequel l'auteur traite de ces thèmes permet, étonnamment, de prendre de la distance. Il a le don de ne pas tomber dans le pathos à l'excès.
J'ai une sorte d'"admiration" (je ne sais pas si c'est vraiment le mot adéquat) pour Etienne et Juliette, la belle-soeur de l'auteur. Leur capacité à surmonter les épreuves qu'ils ont traversé, à garder le cap et à avoir donner une orientation à leur vie professionnelle qui leur ressemble et à avancer malgré la maladie, le handicap.
L'organisation de leur vie, leur "lucidité" face aux épreuves. Comment on dit à ses enfants qu'on va mourir ? Comment on peut les préparer pour que l'absence ne soit pas trop lourde à porter ? Pour que la vie continue après ?
Autant de questions qui, je pense, restent abstraites tant que nous n'y sommes pas personnellement confrontés.
Le récit est fluide, précis, fouillé. Moi qui suis dans le métier du droit, j'ai été impressionnée par la capacité d l'auteur à parler des métiers de juges d'Etienne et de Juliette, des jugements rendus, de leur combat, de la jurisprudence et de la mécanique de la justice. Cela se sent qu'il s'est investi pour comprendre et pouvoir restituer de manière abordable tout ça.
L'auteur fait part de ses doutes quand à sa capacité à faire un récit de ses vies malmenées, qu'il ne serait pas le mieux placé pour le faire. Mais une chose m'apparaît clairement à la lecture, c'est qu'il est à sa place pour faire ce récit et je l'ai trouvé réussi.
