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Critique de florencem


Je ne me lasse pas des aventures d'Alexia Tarabotti,maintenant Lady Maccon. Si bien que j'ai déjà commandé les tomes trois et quatre, et je vais attendre avec impatience que le dernier tome sorte en livre de poche (prix et couverture beaucoup plus attractifs !). Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant apprécié une série de la sorte. J'adore le style de Gail Carriger, toujours piquant, dynamique, drôle et malicieux. Cela donne encore plus vie à notre héroïne qui a les mêmes qualités. Et je l'avoue, j'aime les héroïnes comme Alexia, des femmes fortes et débrouillardes qui ne vous laissent pas indifférents.

Nous reprenons l'histoire peu de temps après le mariage de Conall et d'Alexia. Les deux époux ont trouvé leurs marques et la vie semble se dérouler sans accroche. C'était sans compter, bien entendu, sur un événement inattendu. Les vampires, loups-garous et fantômes se trouvent dans une situation assez "humanisante", ce qui bien entendu fait du ramdam. Alexia se jette bien évidemment dans l'enquête. On ne peut pas dire que l'action tarde à arriver (elle est là dès les premières pages), et elle continue tout au long de l'histoire. On ne s'ennuie pas une seconde car il arrive une multitude de choses à notre héroïne. Entre les nouvelles rencontres et les événements fâcheux, on ne sait pas où donner de la tête. Mais ce n'est pas dérangeant, bien au contraire. J'apprécie vraiment ce dynamisme, même si du coup, l'enquête d'Alexia passe un peu en second plan, en quelque sorte, vu toutes les intrigues qui se développent.

La vague d'humanisation nous permet d'en savoir un peu plus sur Alexia, et en particulier sur les sans âmes. C'est une trame de fond que j'apprécie car nous ne savons, en fin de compte, pas grand chose sur son état de paranaturelle, elle-même étant assez dans le flou. Je pense que ce sera une intrigue qui se poursuivra dans les prochains tomes, car décidément tout semble tourner autour d'Alexia ! Indirectement, nous en apprenons aussi beaucoup sur Conall. Ce dernier se rend en Écosse, pour régler un problème de famille. Alexia le suivant, cela nous permet de mieux appréhender son mari et de comprendre tout son histoire. Une bonne chose, d'autant plus, que cela nous permet aussi de voir une nouvelle facette de la relation Alexia/Conall. Les voir en tant que mari et femme est différent mais toujours aussi réjouissant. Ils n'ont pas cessé leurs joutes verbales à mon plus grand plaisir.

L'enquête en elle-même est bien menée et je suis restée dans le flou pratiquement jusqu'à la fin ! Encore un autre bon point, car généralement j'arrive à deviner très rapidement le pourquoi du comment. Je ne m'attendais pas à ce que ce mystère soit lié à une certaine chose (oui, je ne vous spoile pas quand même !) et le "coupable" était assez inattendu... Ou bien plutôt tellement évident qu'on n'y pensait pas. Il y a par contre certains événements qui étaient très faciles à décrypter même si les personnages ne s'en rendent compte qu'à la fin...

Un nouveau personnage fait son entrée dans ce second tome : Mme Lefoux. Il y en a d'autres, mais c'est elle qui m'a le plus marquée. Cette inventrice de génie a quelque chose d'assez inexplicable. Elle est fascinante (pas autant qu'Alexia). Sûrement parce qu'elle reste un mystère même si on apprend à la connaître tout le long du roman. J'espère qu'elle sera présente dans d'autres tomes. Au contraire, je n'ai pas apprécié la présence de l'une des demi-soeur d'Alexia, Félicité... Mon dieu qu'elle est énervante (et je reste polie). Elle n'a aucun intérêt... vraiment aucun... Je ne sais pas si cela va changer (je me demande si Gail Carriger ne l'a pas mise en avant pour qu'elle prenne de l'importance par la suite), mais si elle continue comme cela, je préférerai ne plus la revoir... Ivy, elle, même si elle est enquiquinante, apporte au moins une dose de dérision et de situations très cocasses. le personnage ne casse pas trois pattes à un canard, mais elle a au moins le mérite d'être un apport de drôles de situations.

La fin ne nous laisse pas sur une note très gaie par contre... C'est assez brutale et j'avoue que je suis contente d'avoir assez rapidement la suite du Protectorat de l'ombrelle, car rester sur une touche aussi désagréable n'est pas très plaisant. Je ne doute pas qu'Alexia va rebondir très rapidement, mais il n'en reste pas moins que je trouve la situation très peu engageante... Affaire à suivre.
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