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Citations sur Une femme parmi les loups (14)

J'étouffe dans cette routine ! J'ai envie de voyager. Et si je changeai de métier ?
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Tout était à reconstruire, voire à construire surtout après des siècles d’ignorance, les Serbes ayant quitté le pays avec leur savoir. Beaucoup d’Albanais voyaient les ‘ internationaux ‘ comme des pigeons potentiels, riches et naïfs enfants gâtés dont il convenait de soutirer le maximum d’argent. Plus de police, plus d’armée. Bref, un environnement idéal pour les prédateurs de tout genre comme je n’aillais pas tarder à m’en rendre compte !
Et au milieu de ce triste spectacle, la vie qui essayait de continuer : je me souviens toujours avec émotion de ma secrétaire albanaise, une mère de famille qui voulait continuer à payer les études à l’étranger de ses trois enfants. Son mari avait ouvert un restaurant, mais cela suffisait à peine à les faire vivre. Elle avait donc postulé auprès de l’OISM et obtenu ce poste. Elle était calme, douce, le visage marqué par les épreuves, les yeux toujours cernés, tellement discrète qu’elle se confondait avec les murs.
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Après tout, ils étaient sympathiques et, mythomanes ou non, leurs vies leur appartenaient. La seule vraie interrogation que je me posais était pourquoi ces deux hommes avec lesquels je partagerai ensuite un certain nombre de repas et de rires, avaient traversé mon chemin. Était-ce un présage de quelque chose qui allait arriver ? Est-ce que cela aurait un rapport avec les services secrets, les affaires internationales et la guerre ?
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J’avais parfois l’impression d’être un hamster réincarné en humain. Les jours s’ajoutaient aux jours, les saisons se succédaient, mais il y a longtemps que je ne les voyais plus. Bien sûr, il y avait les vacances ; je réservais alors un voyage seul ou avec ma fille. C’était les rares moments ou presque pendant lesquels les tensions internes se calmaient. L’étranger, l’inconnu. Je changeais alors d’identité. D’expert, je devenais élève. Je découvrais, me laissais envahir de sensations, d’inattendu.
Mais tout ceci peu de choses, me dis-je dans un magnifique moment d’apitoiement sur moi–même, en me glissant au volant de mon coupé sport gris métallisé. Après tout, je l’ai bien voulue, cette vie. C’est tout de même moi qui ai quitté le père de ma fille dix ans auparavant quand j’avais pensé trouver le grand amour. 
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Si son regard avait pu tuer à ce moment-là, je pense que je n’aurais plus été de ce monde. Je me dirigeais vers la porte, très raide, rassemblant toute mon énergie pour ne pas laisser transparaître le trouble dans lequel j’étais.
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Il était évident que pour les deux hommes, l’histoire de cul prévalait sur celle de corruption financière ; mais je ne pouvais pas faire grand-chose pour mettre fin à la première tandis que la solution de la seconde dépendait de moi, de nous. J’insistais.
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En général, c’était soit pour donner un sens à sa vie, par idéal soit pour fuir quelque chose ou guérir d’une blessure par l’action. Mais libre à chacun d’en parler ou non. Et Willem restait discret. Je n’ai jamais su les raisons de sa présence au Kosovo.
Je me dirigeais vers les ascenseurs qui menaient à la cafétéria au septième étage. Il y avait encore peu de monde ; la ruche ne commencerait vraiment à bourdonner que vers neuf heures. Je n’irai pas à la revue de presse que le service Média présentait tous les matins.
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C’était une jeune femme autrichienne d’une quarantaine d’années, sans enfants, à l’aspect dur qu’elle renforçait en portant des lunettes en écaille noire. Son visage portait la marque d’une crispation intérieure : petits yeux sombres, lèvres minces, traits anguleux, elle ne souriait jamais et parlait sèchement. Elle n’attirait guère la sympathie et je ne lui connaissais pas d’amis.
Depuis mon arrivée, nos relations étaient inexistantes. Je ne m’étais pas vraiment intéressée au budget, ayant préféré comprendre le système de paiement. Je me rendais compte maintenant qu’elle n’était jamais venue me voir pour me parler de ce qu’elle faisait. Elle ne m’avait non plus communiqué le moindre document financier.
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Il n’avait qu’une obsession : se marier avec une Française comme sa mère et venait se confier à moi, le matin, quand sa quête d’amour absolu devenait difficile à porter ou quand il avait un chagrin d’amour, ce qui arrivait relativement souvent. Je l’écoutais et le conseillais comme je l’aurais fait avec ma fille.
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Son rêve était de trouver un autre fiancé parmi la horde des internationaux présents et surtout de ne pas revenir dans son pays où la situation politique et celle des femmes était difficile. Par pure coïncidence, je découvris que nous avions le même chef en la personne du directeur de l’administration, Helmut Van der Groen.
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