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Critique de Andarta
Voilà un ouvrage avec lequel on ne s'ennuie pas ! le Secret des glaces mêle en effet aventure, fantastique, mystère, thriller et histoire avec brio et le tout mené tambour battant, ce qui ne gâche rien, au contraire.
Nous suivons les (més)aventures de Zoé Dmitroff, petit bout de femme active au caractère bien trempé, qui hérite sans y être préparée d'un secret familial important remontant dans la nuit des temps et de la horde d'ennemis envieux et plus ou moins sains d'esprit qui va avec. Loin d'être une petite poupée fragile, pleurnicharde et surtout dénuée de toute intelligence, Zoé est une femme forte et maligne, avec assez de naïveté cependant pour ne pas perdre toute crédibilité. Elle n'est donc pas superwoman, juste une héroïne qui ne s'en laisse pas compter et qui apprend sur le tas. Et apprendre, elle le doit, très vite. Entre la découverte de son rôle de Gardienne, les énigmes à résoudre, le secret familial à dénicher et les machinations tordues de ses adversaires, Zoé a fort à faire et aura surtout besoin d'une aide providentielle qui prendra le visage de Sergueï, Ry O'Malley de son vrai nom…
Parlons-en de ce dernier… Ry O'Malley a dans son ADN du James Bond et du MacGyver. Capable de tout faire, il ressemble au croisement d'un couteau suisse avec un bottin du « who's who » underground, le tout monté sur deux jambes. En bref, il est le compagnon de mésaventure idéal pour Zoé, celui qui n'a peur de rien (ou presque) et qui connaît un « gars dans chaque ville ». Evidemment, il traîne ses casseroles, comme se doit tout bon personnage beau et torturé, mais au moins échappe-t-on ici aux crises existentielles mélodramatiques et répétitives que l'on nous sert comme un passage obligé dans la plupart des écrits récents. Inutile de s'appesantir pour l'auteur, même si le passé a son rôle à jouer – et quel rôle ! – il y a plus urgent à faire que de larmoyer sur son propre sort et sur les âneries du paternel… Alors Ry fonce et fait de son mieux, usant de ses multiples talents pour épauler une Gardienne qui en a bien besoin.
Quant aux ennemis, ils sont multiples, tous puissants avec d'importants moyens et des hommes de mains, comme si finalement chacun d'entre eux représentait une nouvelle tête de l'hydre qui menace la Gardienne et le secret qu'elle garde. le pire de tous est très certainement Nicolaï Popov (beau et ténébreux aussi, en passant…), véritable némésis qui s'acharne à travers les générations de Gardiennes pour obtenir d'elles ce qu'il ne peut lui-même trouver…
Autant dire que diverses intrigues secondaires s'entrecroisent avec la trame principale, formant un canevas complexe ayant des répercussions jusqu'au plus haut degré gouvernemental. Nous suivons ainsi Zoé, qui se retrouve à naviguer entre sa découverte de manipulations dont la seule connaissance tue et l'impact du secret à travers le temps et les événements politiques et qu'elle doit absolument protéger de tous ceux qui veulent se l'approprier. Une tâche bien lourde et compliquée…
Le style de ce roman est agréable et enlevé, sans fausse note. L'auteur nous embarque dès les premières lignes et on ne décroche plus avant la fin. Il parvient également à ne pas nous perdre en route malgré le nombre croissant d'intrigues secondaires, ce qui, au vu de l'aspect tentaculaire de l'ensemble, est remarquable. D'autant plus qu'il les résout le plus naturellement du monde au « bon moment », sans que cela ne ralentisse l'action.
Du coup, moi qui aime que ça bouge et les mystères intelligemment menés, j'ai été servie. Mon seul regret a été que le livre se termine « aussi vite » malgré ses presque 800 pages. C'est donc pour moi une rareté sur les productions de ces dernières années dont je recommande la lecture, si on aime ce genre.
Nous suivons les (més)aventures de Zoé Dmitroff, petit bout de femme active au caractère bien trempé, qui hérite sans y être préparée d'un secret familial important remontant dans la nuit des temps et de la horde d'ennemis envieux et plus ou moins sains d'esprit qui va avec. Loin d'être une petite poupée fragile, pleurnicharde et surtout dénuée de toute intelligence, Zoé est une femme forte et maligne, avec assez de naïveté cependant pour ne pas perdre toute crédibilité. Elle n'est donc pas superwoman, juste une héroïne qui ne s'en laisse pas compter et qui apprend sur le tas. Et apprendre, elle le doit, très vite. Entre la découverte de son rôle de Gardienne, les énigmes à résoudre, le secret familial à dénicher et les machinations tordues de ses adversaires, Zoé a fort à faire et aura surtout besoin d'une aide providentielle qui prendra le visage de Sergueï, Ry O'Malley de son vrai nom…
Parlons-en de ce dernier… Ry O'Malley a dans son ADN du James Bond et du MacGyver. Capable de tout faire, il ressemble au croisement d'un couteau suisse avec un bottin du « who's who » underground, le tout monté sur deux jambes. En bref, il est le compagnon de mésaventure idéal pour Zoé, celui qui n'a peur de rien (ou presque) et qui connaît un « gars dans chaque ville ». Evidemment, il traîne ses casseroles, comme se doit tout bon personnage beau et torturé, mais au moins échappe-t-on ici aux crises existentielles mélodramatiques et répétitives que l'on nous sert comme un passage obligé dans la plupart des écrits récents. Inutile de s'appesantir pour l'auteur, même si le passé a son rôle à jouer – et quel rôle ! – il y a plus urgent à faire que de larmoyer sur son propre sort et sur les âneries du paternel… Alors Ry fonce et fait de son mieux, usant de ses multiples talents pour épauler une Gardienne qui en a bien besoin.
Quant aux ennemis, ils sont multiples, tous puissants avec d'importants moyens et des hommes de mains, comme si finalement chacun d'entre eux représentait une nouvelle tête de l'hydre qui menace la Gardienne et le secret qu'elle garde. le pire de tous est très certainement Nicolaï Popov (beau et ténébreux aussi, en passant…), véritable némésis qui s'acharne à travers les générations de Gardiennes pour obtenir d'elles ce qu'il ne peut lui-même trouver…
Autant dire que diverses intrigues secondaires s'entrecroisent avec la trame principale, formant un canevas complexe ayant des répercussions jusqu'au plus haut degré gouvernemental. Nous suivons ainsi Zoé, qui se retrouve à naviguer entre sa découverte de manipulations dont la seule connaissance tue et l'impact du secret à travers le temps et les événements politiques et qu'elle doit absolument protéger de tous ceux qui veulent se l'approprier. Une tâche bien lourde et compliquée…
Le style de ce roman est agréable et enlevé, sans fausse note. L'auteur nous embarque dès les premières lignes et on ne décroche plus avant la fin. Il parvient également à ne pas nous perdre en route malgré le nombre croissant d'intrigues secondaires, ce qui, au vu de l'aspect tentaculaire de l'ensemble, est remarquable. D'autant plus qu'il les résout le plus naturellement du monde au « bon moment », sans que cela ne ralentisse l'action.
Du coup, moi qui aime que ça bouge et les mystères intelligemment menés, j'ai été servie. Mon seul regret a été que le livre se termine « aussi vite » malgré ses presque 800 pages. C'est donc pour moi une rareté sur les productions de ces dernières années dont je recommande la lecture, si on aime ce genre.
