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Critique de balloonvenus


Euh, Msieur Babelio, vous pouvez pas le faire un peu plus long, le nombre d'étoiles ? Non, parce que là, cinq, c'est pas assez. Quand on voit la couverture et qu'on lit le pitch (ouais, bon, le résumé), on devine que l'allusion à "Trois hommes et un bateau" est assumée. Même le chien. Et sauf qu'il y a une fille. le personnage principal.

Donc : pandémie, confinement, distanciel, couvre-feu, tout ça. Au départ, je me suis dit : JAMAIS ! Jamais je ne lirai un roman qui a à voir de près ou de loin avec le Covid. Ras-le-bol ! Oui mais en fait, Marine Carteron est une petite maligne, car tout ce cirque ne sert qu'à introduire une contrainte dans le récit et aux personnages.
Donc (2) : Bonnie découvre un mot de sa mère au dos d'une photo : "Je pars". Comme quand Bonnie a une idée dans la tête, elle ne l'a pas ailleurs, elle décide de partir à sa recherche. Elle recrute Jason, un gros bourrin accro à la muscu, et Malo, HPI parano hypocondriaque, ses deux potos pour l'accompagner. Pour éviter tout contrôle, les trois ados (accompagnés de Melting Pot, chien renifleur... oui, les parents de susnommés sont gendarmes) décident de canoter sur un canal. Et c'est parti pour un "fleuve trip" des plus barrés.

Totalement et complètement jouissif ! Pas un moment de temps mort et une écriture parlée qui devrait ravir les lecteurs les plus récalcitrants. Un humour décoiffant (l'échographe de chez Wish) mais aussi des moments plus graves (cf "La grande vadrouille" mais en moins drôle). Si pour Noël, vous ne savez pas quoi offrir à votre ado tout mou, foncez, ce sera de l'argent bien investi !
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