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Critique de ibon
Une lecture fortuite a produit cette agréable surprise.
Le titre m'a attiré car l'histoire m'intéresse. Même s'il est classé dans la littérature de jeunesse, à partir de 9 ans, le récit n'en est pas moins bien ficelé et tient son lectorat sur des charbons ardents- ou, si l'on veut aussi, sur un bûcher crépitant - pendant 200 pages.
Nous voici plongés en 1559 dans une communauté rurale du sud de la France, où la situation se tend quand les premiers hérétiques, enfermés dans une cage, traversent le village sous les huées et les coups de bâton à travers les barreaux.
Devant cette scène cruelle, le jeune Marius, 12 ans, choqué, ne résiste pas à l'appel d'un prisonnier assoiffé, et malgré les menaces et les lances des gardes, lui donne un peu d'eau.
Si les détails des tortures nous sont épargnées, la violence est bien présente.
Et plus que la violence elle-même, c'est la peur, attisée par les prêches du prêtre, qui entraîne un effet de meute, où des villageois dociles se muent soudainement en bêtes haineuses.
Il devient alors permis de faire du mal à son prochain, pour éradiquer du huguenot ou même, parce que l'on avait aussi des peurs irrationnelles, chasser du loup-garou!
Or, il se trouve que le frère de Marius, 6 ans, coche presque toutes les cases : il est né un 24 décembre, il a les yeux presque jaunes et une fois, la nuit tombée, on l'a vu rentrer chez lui alors que loups hurlaient.
Si le sort des huguenots paraît scellé, Marius parviendra-t-il à sauver son frère dans cette période trouble et dangereuse?
Lecture instructive et originale sur les conséquences des superstitions et de la peur de l'autre en général, dans un village, en apparence tranquille.
Le titre m'a attiré car l'histoire m'intéresse. Même s'il est classé dans la littérature de jeunesse, à partir de 9 ans, le récit n'en est pas moins bien ficelé et tient son lectorat sur des charbons ardents- ou, si l'on veut aussi, sur un bûcher crépitant - pendant 200 pages.
Nous voici plongés en 1559 dans une communauté rurale du sud de la France, où la situation se tend quand les premiers hérétiques, enfermés dans une cage, traversent le village sous les huées et les coups de bâton à travers les barreaux.
Devant cette scène cruelle, le jeune Marius, 12 ans, choqué, ne résiste pas à l'appel d'un prisonnier assoiffé, et malgré les menaces et les lances des gardes, lui donne un peu d'eau.
Si les détails des tortures nous sont épargnées, la violence est bien présente.
Et plus que la violence elle-même, c'est la peur, attisée par les prêches du prêtre, qui entraîne un effet de meute, où des villageois dociles se muent soudainement en bêtes haineuses.
Il devient alors permis de faire du mal à son prochain, pour éradiquer du huguenot ou même, parce que l'on avait aussi des peurs irrationnelles, chasser du loup-garou!
Or, il se trouve que le frère de Marius, 6 ans, coche presque toutes les cases : il est né un 24 décembre, il a les yeux presque jaunes et une fois, la nuit tombée, on l'a vu rentrer chez lui alors que loups hurlaient.
Si le sort des huguenots paraît scellé, Marius parviendra-t-il à sauver son frère dans cette période trouble et dangereuse?
Lecture instructive et originale sur les conséquences des superstitions et de la peur de l'autre en général, dans un village, en apparence tranquille.
