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Critique de JIEMDE


Dans les années 80 en Caroline-du-Nord, c'est bientôt la quille pour le vieux shérif Winston Barnes en poste depuis quinze ans à Oak Island. Bien que candidat à sa réélection, ses chances sont faibles face au jeune Bradley Frye, suprémaciste qui a le vent en poupe auprès de la population locale.

Mais un avion s'écrase sur l'île en pleine nuit et un jeune noir, fils d'un notable local, est retrouvé juste à côté, assassiné. Délaissant sa campagne électorale et sous la pression de son rival qui souffle sur les braises en exigeant des résultats, Winston va enquêter dans un climat de tensions raciales exacerbées.

En parallèle, il lui faut veiller sur sa femme Marie, dont la maladie épuise les forces et sur sa fille Colleen qui débarque pour fuir son couple qui bat de l'aile, sans oublier un enquêteur du FBI qu'il lui faut héberger…

Les Ombres de Oak Island de Wiley Cash – traduit par Jacques Collin - est une heureuse découverte et pourtant, lu juste après le Cosby, j'ai eu peur qu'il ne souffre pas la comparaison dans des thématiques assez proches.

Il s'en tire au contraire haut la main avec une histoire sombre, lente mais fluide, poétique avec des touches nature-writing de temps à autres, et un style d'une élégance qui en devient un délice et aurait bien mérité une centaine de pages en plus.

Une découverte d'un auteur que j'avais manqué lors de ses deux précédents livres, ce que je vais très rapidement rattraper croyez-moi !
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