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Critique de Maliae


Très très mitigé. Comme vous avez sans doute pu le remarquer je suis devenue très fan de dystopie ces derniers temps (surtout grâce à Hunger Games et à Uglies), et donc quand j'ai vu celui-ci et su que c'était de la dystopie, je l'ai directement acheté sans même me soucier du résumé (enfait j'évite beaucoup les quatrièmes de couverture parce que je trouve qu'elles spoilent de trop). Je voyais cette magnifique couverture (oui je la trouve vraiment superbe) associé au mot dystopie et j'étais déjà sous le charme. Sauf que voilà, l'histoire d'amour prime et de beaucoup sur l'univers dystopique. Les personnages sont plutôt sympathiques, sauf que je les trouve hyper stéréotypés. L'héroïne est adorable, oui, sauf que tout le monde l'aime sans raison, et qu'elle en devient TROP adorable. Jolie, gentille, intelligente, ouverte, généreuse… BLABLABLABLA. Certes elle a quelques préjugés sur le prince, et ne rêve pas d'une vie de paillette… Mais elle change vite d'avis vu que c'est le prince charmant. Parce que oui Maxon n'échappe pas aux clichés, lui qu'on pensait très superficiel, en fait c'est un type très bien qui pense à son peuple et qui en plus est beau comme un dieu, que demander de plus ? Trop de perfection, de superficialité ça m'a un peu gavé. On a même le droit à la méchante pétasse qui humilie tout le monde parce qu'elle a été élevé avec une cuillère en argent dans la bouche. A la gentille fofolle. A la timide mignonne… RHM. Et au triangle amoureux un peu concon, entre Aspen (type que j'ai détesté et trouvé bien trop mysogine à mon goût (je vais y revenir)) et Maxon (dont j'ai déjà parlé), parce que forcément tout le monde aime notre héroïne (un peu Mary-sue quand j'y pense). Bref. On a compris, les personnages sont un peu trop clichés pour moi (mais je les ai apprécié quand même, et j'ai adoré May et Gérad, ainsi que les servantes). Revenons à cette histoire de “mysoginie” : le livre se passe dans 300 ans apparemment (même si cela n'est expliqué que dans le quatrième de couverture) et pourtant on entend encore des choses comme “c'est à l'homme de ramener le pain à la maison” ou “les femmes portent des robes”, ou même “les femmes n'ont rien à dire en politique”. Bref la femme potiche et l'homme fort. Je sais pas si c'est fait exprès ou alors si sans s'en rendre compte l'auteur à participer à cela, mais moi ça m'a carrément gonflé et déplu. Heureusement que l'héroïne avec son sale caractère passe un peu au dessus de ça (juste un peu, parce que quand on voit son avis sur le maquillage et tout ça rhm). Je n'ai pas non plus aimé comment c'était écrit, le présent ça m'a un peu choqué et les phrases sont parfois vraiment bizarres (la traduction?) mais disons que je m'y suis habituée (sans pour autant y adhérer). Quand à l'histoire en elle-même, et bien rien de nouveau sous le soleil hein, ça m'a un peu rappelé “Bachelor, le gentleman célibataire” vous savez la télé réalité où un homme doit se tapper pleins de gonzesses avant de trouver la bonne… Sauf que ça ne s'en moque pas réellement et ça y participe plutôt mais bon. D'ailleurs c'est un côté qui m'a pas mal dérangé aussi dans ce livre, c'est qu'on a l'impression qu'il n'y a aucune critique de ce qui se passe (un petit peu, mais c'est noyé sous le flot d'amour et nyanyanya) et je trouve ça dommage. Bref on verra dans le deux cela s'améliorera peut-être. Quand à la fin du livre… C'est pas une fin, c'est limite si ça se termine pas au milieu d'une phrase genre “le lendemain matin…” a suivre… Bon c'est pas ça, mais ça me fait cet effet. Après cette critique vous devez vous dire “mon dieu elle a détesté”, et bien en fait même pas, parce que c'est tout de même un bon “page turner”, ça se lit facilement et vite et on ne s'ennuie pas vraiment (j'envie les gens qui savent écrire comme ça). Certes c'est très cucul la praline (inutile de le cacher) mais voilà je suis faible et je crois que j'aime bien les trucs cucul la praline. C'est bourré de stéréotypes et de clichés, faut pas vraiment réfléchir, ça va pas nous donner une grande leçon sur le monde, et je crois pas du tout que ça en a la prétention, l'héroïne est mary-sue, le prince est trop parfait, l'histoire d'amour semble toute tracée, pourtant et bien j'ai quand même passé un bon moment à lire, ça détend, c'est pas prise de tête et c'est plutôt mignon. Ca deviendra pas mon livre préféré et j'en ferai pas l'éloge, mais je l'ai apprécié tout de même et je lirai sûrement le deuxième tome (je regarderai peut-être même la série qui est prévue, on verra).
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