BD repérée lors de sa sortie, je l'ai finalement découverte via une masse critique Babelio.
Corps à coeur, Coeur à corps, regroupe une vingtaine de témoignages illustrés, de femmes majoritairement (un homme s'est glissé dans le lot). On peut toutes et tous se retrouver dans les propos des participants. Si ce n'est pas le cas, je vous envie de ne jamais avoir eu de complexes, et vous avez bien raison, car il faut bien se l'avouer, on se gâche souvent la vie pour pas grand-chose. Mais le pas grand-chose pour l'un est une montagne insurmontable pour l'autre. J'ai tendance à penser que ce phénomène disparait avec l'âge. Personnellement, je me prends nettement moins la tête à 35 ans qu'à 20 ans, et pourtant d'autres « travers » arrivent en vieillissant 😆( cheveux blancs et ridules #tmtc).
Dans ce roman graphique, on parle, notamment, de poils, de nez, de fesses, de seins, de cicatrices, de ventre, mais également de vulve ! Des histoires qui font du bien, autant aux lecteurs qu'aux interviewés, car non, vous n'êtes pas seul(e)s ! Dans une société de plus en plus artificielle, il est bon de retrouver de l'authentique, des « imperfections », qui font de nous ce que nous sommes, des êtres uniques.
J'ai aimé le coup de crayon de
Léa Castor, graphiste à l'origine du projet, et particulièrement les planches de fin. J'ai également aimé les différents retours d'expériences et notamment l'impact qu'a eu ce témoignage illustré dans le quotidien des participants.
Totalement décomplexant,
Corps à coeur, Coeur à corps est à glisser entre toutes les mains, et surtout celles des adolescents !