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Critique de biboubol
C'est évidemment important d'avoir un maximum de récits sur la transidentité. Néanmoins, j'ai été gênée par quelques éléments qui m'ont empêchée de rentrer dans l'histoire.
Tout d'abord d'où je parle : je suis une femme cis queer. Je raconte 2 secondes ma vie dont on se fout (mais c'est pour expliquer la suite) : au collège et même après, la "féminité" m'était complètement étrangère voire m'angoissait. J'avais la même sensation que ma mère me "déguisait" en fille. Pour autant je n'étais pas un garçon et je ne suis pas un homme.
Lire le récit de Nathan et la manière de montrer son entourage m'a donné l'impression d'être de nouveau au collège, sans avoir de place nulle part.
Car la féminité ne parle pas à Nathan mais on dirait qu'autour de lui, il n'y a que des filles jolies, "normalement" féminines. Et finalement, lui s'avère être un mec tout autant dans les normes qui fait des concours de piment, a les cheveux courts, une "b*te dans sa tête" (je cite) etc.
Les filles pas féminines, pas dans les normes physiques, paumées sur ce qu'il faut faire, les garçons "féminins", tout ça n'existe pas dans cet univers très binaire.
Ce n'est pas juste dommage pour moi, ça l'est aussi potentiellement pour tout un tas de gens, hommes, femmes, autres qui ne rentrent pas dans ces 2 cases rose / bleu.
Je trouve dommage de ne pas avoir été plus subtil, par ex. avec des personnages secondaires moins stéréotypés féminins, ou de ne pas avoir insisté sur le fait qu'après sa transition, Nathan restait le même. Par ex. son petit frère dit "Avant, j'avais une grande soeur qui me faisait + de câlins", comme si le fait de transitionner avait changé la capacité de Nathan à être tendre. C'est dommage parce que ça, encore une fois, c'est très stéréotypé.
Il y a eu également des reproches sur la violence montrée, l'insistance sur la transition chirurgicale, la fluidité qui n'est pas monnaie courante dans les processus de transition, et puis la fétichisation des corps trans constamment montrés dénudés (ya pas besoin). Mais les personnes trans sont plus à même d'en témoigner.
Voilà !
Tout d'abord d'où je parle : je suis une femme cis queer. Je raconte 2 secondes ma vie dont on se fout (mais c'est pour expliquer la suite) : au collège et même après, la "féminité" m'était complètement étrangère voire m'angoissait. J'avais la même sensation que ma mère me "déguisait" en fille. Pour autant je n'étais pas un garçon et je ne suis pas un homme.
Lire le récit de Nathan et la manière de montrer son entourage m'a donné l'impression d'être de nouveau au collège, sans avoir de place nulle part.
Car la féminité ne parle pas à Nathan mais on dirait qu'autour de lui, il n'y a que des filles jolies, "normalement" féminines. Et finalement, lui s'avère être un mec tout autant dans les normes qui fait des concours de piment, a les cheveux courts, une "b*te dans sa tête" (je cite) etc.
Les filles pas féminines, pas dans les normes physiques, paumées sur ce qu'il faut faire, les garçons "féminins", tout ça n'existe pas dans cet univers très binaire.
Ce n'est pas juste dommage pour moi, ça l'est aussi potentiellement pour tout un tas de gens, hommes, femmes, autres qui ne rentrent pas dans ces 2 cases rose / bleu.
Je trouve dommage de ne pas avoir été plus subtil, par ex. avec des personnages secondaires moins stéréotypés féminins, ou de ne pas avoir insisté sur le fait qu'après sa transition, Nathan restait le même. Par ex. son petit frère dit "Avant, j'avais une grande soeur qui me faisait + de câlins", comme si le fait de transitionner avait changé la capacité de Nathan à être tendre. C'est dommage parce que ça, encore une fois, c'est très stéréotypé.
Il y a eu également des reproches sur la violence montrée, l'insistance sur la transition chirurgicale, la fluidité qui n'est pas monnaie courante dans les processus de transition, et puis la fétichisation des corps trans constamment montrés dénudés (ya pas besoin). Mais les personnes trans sont plus à même d'en témoigner.
Voilà !
