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Critique de Pecosa


Dans mes souvenirs d'ado, les romans signés Patrick Cauvin étaient remplis de tendresse. Kobar est le premier roman signé de son vrai nom, Claude Klotz, que je lis, et je découvre une autre facette de l'auteur. Finie la saveur douce-amère de l'enfance, adieu le regard bienveillant sur des évènements souvent tragiques (Nous allions vers les beaux jours). Kobar, c'est du brutal grand-guignolesque, avec la shoah pour toile de fond.

Zoltan Kobar, un marchand d'art handicapé du sentiment, est contacté un jour par un homme mystérieux qui détient des secrets sur la déportation de son père Simon en 1943 à Maïdanek. Il lui propose un marché: lui livrer contre une somme d'argent conséquente le nom de l'homme qui l'a donné aux Allemands, et qui coule des jours heureux à Lima depuis la Libération.
A partir de là, le lecteur assiste médusé à la transformation de Kobar. Le quinqua mollasson esthète cynique se transforme en limier impavide. Il va pleuvoir des macchabées en Amérique du sud, car Kobar, et les anciens nazis qui ont profité des ratlines, vont se livrer une guerre sans merci. Même si l'ensemble manque de vraisemblance, et le héros de cohérence, le roman se lit avec plaisir grâce à la plume toujours alerte du regretté Claude Klotz.
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