Je laissais derrière moi une partie de ma famille et la terre de mes ancêtres. Je n'avais plus de racines. Je partais vers l'inconnu, vers un pays étranger dont j'ignorais tout, et la langue et les coutumes.
Je suis resté profondément agnostique. Cependant, en souvenir des miens, de mes grands-parents et de mon père, j'ai essayé de transmettre par l'esprit à mes enfants la bénédiction que j'ai reçue de mon père, leur grand-père.
Grand-mère Sträussler intervint dans le débat, elle devait connaître la meilleure solution. "Laisse-le partir, Olli, avec le gosse. Que veux-tu qu'un homme fasse avec un enfant de 18 mois ? Dans trois mois, il te renverra le petit et il te demandera pardon. Tu garderas ton fils et je te trouverai un autre mari."