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Critique de migdal
"Un bon dessin vaut mieux qu'un long discours".
Sur cette évidence Quitterie CAZES publie un superbe ouvrage sur Toulouse, son architecture et plus particulièrement les sculptures des XI et XII siècles en illustrant son propos de dessins réalisés par Anne PECHON.
Pari osé, car la photographie aurait pu sembler plus fidèle et plus confortable, mais pari gagné car le talent de la dessinatrice enrichit l'oeuvre de couleurs effacées au fil des siècles et concentre le regard sur l'essentiel en valorisant l'objectif visé par les sculpteurs.
Saint Sernin, Saint Etienne, La Daurade sont tour à tour expliqués, restitués dans leur histoire, projetés dans leurs nombreuses évolutions au fil des siècles, et en partie ressuscités puisque nombre de ces sculptures sont aujourd'hui délocalisées au Musée des Augustins.
L'influence des artistes toulousains, et notamment de Gilabertus, au delà de Toulouse, est mise en évidence.
Cette lecture, dont je remercie l'éditeur et Babelio (masse critique de mai), est aussi un parcours à travers l'écriture sainte et en quelque sorte un catéchisme illustré ; c'est aussi une réflexion sur ce qu'est un monument.
Et à Toulouse, comme ailleurs, ces "être vivants" ont évolué au fil des siècles, au fil des destructions et ont été recréés, modernisés, adaptés à leurs époques pour nous émerveiller et nous faire grandir.
Comment ne pas songer aussi à Notre Dame de Paris et à sa prochaine reconstruction en lisant ce superbe ouvrage ?
Sur cette évidence Quitterie CAZES publie un superbe ouvrage sur Toulouse, son architecture et plus particulièrement les sculptures des XI et XII siècles en illustrant son propos de dessins réalisés par Anne PECHON.
Pari osé, car la photographie aurait pu sembler plus fidèle et plus confortable, mais pari gagné car le talent de la dessinatrice enrichit l'oeuvre de couleurs effacées au fil des siècles et concentre le regard sur l'essentiel en valorisant l'objectif visé par les sculpteurs.
Saint Sernin, Saint Etienne, La Daurade sont tour à tour expliqués, restitués dans leur histoire, projetés dans leurs nombreuses évolutions au fil des siècles, et en partie ressuscités puisque nombre de ces sculptures sont aujourd'hui délocalisées au Musée des Augustins.
L'influence des artistes toulousains, et notamment de Gilabertus, au delà de Toulouse, est mise en évidence.
Cette lecture, dont je remercie l'éditeur et Babelio (masse critique de mai), est aussi un parcours à travers l'écriture sainte et en quelque sorte un catéchisme illustré ; c'est aussi une réflexion sur ce qu'est un monument.
Et à Toulouse, comme ailleurs, ces "être vivants" ont évolué au fil des siècles, au fil des destructions et ont été recréés, modernisés, adaptés à leurs époques pour nous émerveiller et nous faire grandir.
Comment ne pas songer aussi à Notre Dame de Paris et à sa prochaine reconstruction en lisant ce superbe ouvrage ?
