La solitudes des anges gardiens est un recueil de quatre nouvelles qui nous plongent au coeur du monde ouvrier des immigrés italiens dans la Belgique de la fin du vingtième siècle.
Il n'y a pas de revendication de classe dans ces nouvelles mais elle dépeignent avec franchise la vie prolétarienne des uns, la misère entrepreneuriale des autres dans un contexte défavorable.
Des vies pas faciles, des histoires d'amour blessé, qui tournent aussi mal qu'on peut le redouter.
Pas de misérabilisme mais pas d'espoir non plus.
Lorenzo Cecchi offre au travers de ces nouvelles qui sonnent comme des faits divers autant de clichés photographiques d'un milieu dont il semble ne rien ignorer.
Étant moi-même issu d'une banlieue rouge, pas en Belgique mais en France, ouvrier jusqu'à ce jour, j'avoue que ce livre ne m'a pas vraiment offert une parenthèse dans mon vécu. Mais il déborde d'authenticité et il saura certainement satisfaire un lecteur (ou une lectrice) qui recherche ce genre d'ambiance.
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