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Critique de Aupaysbleu


**Rentrée Littéraire 2021**
Il s'agit d'une histoire de famille et de silences, sur les signes et la difficulté de les interpréter. C'est ce qu'annonce l'auteure, Arianna Cecconi, en guise d'introduction. Nous sommes en Italie, dans une ferme, nommée La maison au figuier. Teresa est devenue grand-mère, et sa mémoire s'est envolée, alors, pour éviter de trop divaguer, elle ne parle plus, et ce, depuis dix ans. Ses jours sont comptés, et la voilà trônant dans son lit au milieu du salon où cinq femmes vont veiller sur elle, car depuis peu, et même si elle respire toujours, elle semble étrangère à tout ce qui passe autour d'elle. Rusi, sa cousine, Pilar sa domestique Péruvienne, ses deux filles, Flora et Irene et sa petite fille Nina. Ces femmes tenteront de lever les différents voiles sur cette famille aux secrets bien gardés.
Si le nombre de femmes papillonnant dans la maison autour de cette grand-mère aux pouvoirs cachés a pu m'embrouiller au début, après quelques pages j'ai pu leur donner à chacune un visage, et une histoire à découvrir.
Bien que l'histoire en elle-même ne m'ait pas vraiment transportée, l'univers des oracles et des mythes faisant tort à mon esprit cartésien, j'ai aimé l'écriture colorée de A. Cecconi. Les histoires et rituels de ces femmes sont touchants, comme ces lettres aux présidents adressés par Rusi, espérant qu'elles puissent changer le monde. le personnage de Pilar, qui ponctue ses récits historiques et légendes péruviennes de locutions espagnoles, nous la rend si proche, loin des mythes fantasmés. Et puis cette série télévisée Carmen, qu'elles n'aiment pas rater. Ces héroïnes dignes d'un film d'Almodovar m'ont touchée. Une belle lecture sur la filiation, l'amour et la féminité.
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