>
Critique de milamirage
Edlyn a sept ans et vit avec sa famille sur l'île d'Yeu, au large de la Vendée. Elle ne voit pas souvent son père qui est marin et s'absente souvent. Mais en fait elle préfère quand il n'est pas là ! Il est si autoritaire, et parfois même méchant, qu'elle se sent plus en sécurité avec sa maman, qui est enceinte, sa petite soeur Katell et son petit frère Louis. Pourtant à chaque départ en mer, elle va toujours au même endroit de la côte, accompagnée de son canard, Jack, pour guetter le bateau qui s'éloigne. Et c'est là qu'un jour elle rencontre un petit garçon très particulier…
Mon avis : Certains le savent déjà, je ne suis pas en charge des acquisitions en bandes-dessinées de la médiathèque, d'ailleurs, sauf exception, je recule toujours à l'idée de devoir en critiquer une dans le cadre de mon comité lecture ou à la faveur d'une masse critique… parce que dans ce domaine, en ce qui me concerne, ce n'est qu'une question de goût, j'aime ou je n'aime pas, sans être capable de discerner ce qui pourra ou non séduire mes jeunes lecteurs. C'est en reclassant les bandes dessinées jeunesse que je suis tombée en extase devant cet album que je n'avais jamais vu passer au prêt, ce que je regrette d'ailleurs vraiment maintenant que je l'ai lu. Ce ciel lourd et plein de pluies à venir, ces falaises lointaines qui happent toute la grisaille environnante et enfin cette adorable fillette, cheveux au vent et mains dans les poches, absorbée dans des pensées qu'on ignore encore, sous le regard d'un caneton qui semble simplement attendre qu'elle se rappelle à lui… La première de couverture m'a littéralement transportée sur un bord de mer sauvage, à la recherche de cette enfant mélancolique… C'est une histoire triste et dure, comme seule la vie peut l'être parfois, qui nous émeut sans jamais aller dans la sensiblerie. le désarroi d'Edlyn est perceptible, sa peur aussi, de ce père si coléreux qu'il en est parfois violent. Sa rencontre avec le mystérieux jeune garçon va l'aider un temps, comme l'amitié peut le faire, en ajoutant cette présence et cette écoute, mais aussi ce partage du vécu, qui fait que l'on ne se sent plus aussi seul au coeur de son quotidien. Mais je ne peux en dire plus par peur de lever le voile sur la touche fantastique du récit qui le rend aussi plus onirique. Les illustrations sont simples et épurées mais au demeurant très expressives, elles adoucissent ainsi un peu la brutalité de certains passages. le choix des couleurs utilisées contribue au dépaysement… j'ai d'ailleurs une très nette préférence pour le rendu des jours de pluie des dernières pages qui nous accompagnent jusqu'au dénouement de ce one-shot. Demain, je ramènerai Edlyn à la médiathèque mais je ne veux pas l'abandonner de nouveau dans les bacs… il faut que je lui trouve une place de choix, où chacun pourra la voir et n'aura plus qu'à tendre la main pour passer un moment intense en émotions avec elle…
Public : à partir de onze – douze ans
Si vous voulez vous rendre sur le blog de la scénariste et illustratrice, Cécile Brosseau, vous pouvez suivre cette adresse :
http://cecile-images.blogspot.fr/
Si vous voulez vous rendre sur la page facebook du coloriste, Sébastien Bouet, vous pouvez suivre cette adresse :
https://www.facebook.com/sebastien.bouet.90
Lien : http://noslivresnosemotions...
Mon avis : Certains le savent déjà, je ne suis pas en charge des acquisitions en bandes-dessinées de la médiathèque, d'ailleurs, sauf exception, je recule toujours à l'idée de devoir en critiquer une dans le cadre de mon comité lecture ou à la faveur d'une masse critique… parce que dans ce domaine, en ce qui me concerne, ce n'est qu'une question de goût, j'aime ou je n'aime pas, sans être capable de discerner ce qui pourra ou non séduire mes jeunes lecteurs. C'est en reclassant les bandes dessinées jeunesse que je suis tombée en extase devant cet album que je n'avais jamais vu passer au prêt, ce que je regrette d'ailleurs vraiment maintenant que je l'ai lu. Ce ciel lourd et plein de pluies à venir, ces falaises lointaines qui happent toute la grisaille environnante et enfin cette adorable fillette, cheveux au vent et mains dans les poches, absorbée dans des pensées qu'on ignore encore, sous le regard d'un caneton qui semble simplement attendre qu'elle se rappelle à lui… La première de couverture m'a littéralement transportée sur un bord de mer sauvage, à la recherche de cette enfant mélancolique… C'est une histoire triste et dure, comme seule la vie peut l'être parfois, qui nous émeut sans jamais aller dans la sensiblerie. le désarroi d'Edlyn est perceptible, sa peur aussi, de ce père si coléreux qu'il en est parfois violent. Sa rencontre avec le mystérieux jeune garçon va l'aider un temps, comme l'amitié peut le faire, en ajoutant cette présence et cette écoute, mais aussi ce partage du vécu, qui fait que l'on ne se sent plus aussi seul au coeur de son quotidien. Mais je ne peux en dire plus par peur de lever le voile sur la touche fantastique du récit qui le rend aussi plus onirique. Les illustrations sont simples et épurées mais au demeurant très expressives, elles adoucissent ainsi un peu la brutalité de certains passages. le choix des couleurs utilisées contribue au dépaysement… j'ai d'ailleurs une très nette préférence pour le rendu des jours de pluie des dernières pages qui nous accompagnent jusqu'au dénouement de ce one-shot. Demain, je ramènerai Edlyn à la médiathèque mais je ne veux pas l'abandonner de nouveau dans les bacs… il faut que je lui trouve une place de choix, où chacun pourra la voir et n'aura plus qu'à tendre la main pour passer un moment intense en émotions avec elle…
Public : à partir de onze – douze ans
Si vous voulez vous rendre sur le blog de la scénariste et illustratrice, Cécile Brosseau, vous pouvez suivre cette adresse :
http://cecile-images.blogspot.fr/
Si vous voulez vous rendre sur la page facebook du coloriste, Sébastien Bouet, vous pouvez suivre cette adresse :
https://www.facebook.com/sebastien.bouet.90
Lien : http://noslivresnosemotions...
