AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Marylou26


Avec La famille de Pascal Duarte, je découvre le « tremendismo », ce courant littéraire espagnol dont le roman (ou son auteur) en est le précurseur, « une esthétique du terrible » comme l'écrit Albert Bensoussan dans son intéressante préface. Suivant le thème du condamné à mort qui rédige ses Mémoires, Pascal Duarte s'en remet à la fatalité et au déterminisme social pour justifier les actes violents qu'il a commis, racontant son enfance malheureuse auprès de parents brutaux et alcooliques, terreau de la haine qui l'habite, une haine qu'il n'assume pas. Pour ce que j'ai pu lire sur le roman, j'ai eu l'impression que la version originale était peut-être plus représentative des origines du personnage quant au niveau de langage utilisé - très écrit en français -, ce qui ne m'a pas dérangée par ailleurs, l'ayant vu dès le départ comme un narrateur peu fiable cherchant à manipuler et à contrôler son image. Je m'attendais à être davantage choquée des scènes de violence du roman mais ce ne fut pas tant le cas, l'effet du tremendisme peut-être, qui théâtralise et induit une distance ? Un objet littéraire que je suis contente d'avoir lu.
Commenter  J’apprécie          160



Ont apprécié cette critique (16)voir plus




{* *}