Petite envie de découvrir Céline, mais sans avoir le temps d'avaler un de ses deux romans majeurs...J'ai choisi au hasard
Casse-pipe, court récit de la vie dans les tranchée durant la guerre.
Premier constat : Céline n'use guère de métaphores pour décrire l'horreur de la guerre ; c'est cru, c'est sale, c'est puant. Les dialogues sont parsemés d'injures, les colonnels et autres chefs de guerre démontrent leurs prouesses argotiques tandis que les simples soldats s'enfoncent dans la masse. le roman est rythmé par les sermons des différents protagonistes, mais retombe vite dans la léthargie de la guerre. La dernière page tournée, on s'éveille, on frémit.
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