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Critique de SylHL


A nous les petites anglaises !

Alors qu'il accompagne son fils, qui part pour un an à Dublin, au terminal de l'aéroport, le narrateur se plonge dans son passé. Trente cinq ans plus tôt, c'est lui qui partait pour un séjour linguistique en Angleterre, et qui recevait les recommandations de ses parents.

Ce roman pourrait se vouloir nostalgique, mais je l'ai trouvé plutôt fataliste. Des amitiés que se sont créées lors de ce voyage, aucune n'a perdurée.

Un roman qui reprend les clichés des voyages scolaires en Angleterre : des familles accueillantes ou les jeunes se suivent au même rythme tous les ans, la nourriture pas des plus alléchantes (heureusement que John a découvert les « sugar puffs », des céréales pour se remplir l'estomac !), les petites anglaises (de tout âge ) dévergondées….

Entre découverte du pays et découverte de soi, ce séjour sera pour John très certainement un moment charnière de sa vie.

Les personnages, que ce soit les familles, les copains, la prof, sont tous à leur manière atypique, chacun y va de son histoire de son petit secret…

le petit plus du roman est la touche d'humour dans le ton, et son style qui mélange expressions anglaises et françaises.
A noter aussi, un hommage à la littérature, à travers le personnage de Melle Dudoignon, la prof qui vit par procuration ses rêves dans les romans dont elle se nourrit.

Ma préférence allant au roman noir, je n'ai que très rarement des coups de coeurs sur de la littérature blanche, mais l'écriture, le ton m'ont fait ici passer un bon moment.
Un roman qui paraitra à la rentrée, que je vous suggère de lire…

Quelques citations de-ci de-là,:

« – have you been before in England ? a marmonné Mr Montaigu.
Si j'étais déjà allé en Angleterre ? Ouaip, bien sûr. Many times. Mais j'ai dit non; je ne tenais pas à pousser la convivialité plus loin.”

« En avouant son infortune, l'argent englouti par ses parents pour lui rendre la vie supportable, elle nous avait prouvé que l'enthousiasme bénéficie d'un bel emballage, mais que son contenu laisse à désirer. Comme au cinéma, elle faisait défiler en arrière-plan des paysages pendant que les acteurs restent immobiles au premier plan. Assimiler la transparence au mensonge. le propre de l'homme »

« J'ai fini par les oublier Ce n'est pas qu'on oublie vraiment, mais on oublie de se souvenir. »

« L'avantage des caprices, c'est qu'ils durent plus longtemps que l'amour. »
Lien : http://leschroniquesdhistoir..
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