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Critique de Fifibrinda


Il est beau, gentil, toujours de bonne humeur, habile charpentier, bon cuisinier, fidèle, débordant de tendresse … mais d'une bêtise insondable.
Elle est belle, mystérieuse, sexy, n'a pas froid aux yeux, affole tous les hommes et énerve toutes les femmes, … mais c'est une sorcière.
Un couple idéal donc : elle peut lui faire gober tout et son contraire, il est à ses genoux et s'occupe de leurs filles. L'une d'elle, Johanna, raconte l'histoire de ses parents : les sorts jetés par sa mère dès qu'un villageois l'embête, les petits mystères quotidiens, les discours approximatifs de son père …
Elle dément aussi totalement ces rumeurs ridicules sur les écoles de sorciers, les nez crochus ou les balais et rétablit quelques vérités : les sorcières pondent un oeuf vert dont le bébé sort au bout de deux jours. Voilà ! Et, bien sûr, Johanna se demande quelle mouche a piqué sa mère : elle devait bien avoir une idée derrière la tête en épousant cet empoté ?
16 ans plus tard, les trois soeurs ont affirmé leur personnalité, ce qui n'est pas sans inquiéter même leur sorcière de mère …
Chabas renouvelle le genre « histoire de sorcière » tant par le fonds (ce couple invraisemblable et leurs filles) que par la forme (le style narratif de Johanna, les discours de Nils). On s'amuse beaucoup de la truculence des personnages, du caractère de Johanna, des sorts ahurissants jetés par Ingrid, des situations impossibles où l'amène la nécessité de mentir à Nils et à ses filles sur sa vraie nature. A ce titre, la scène de leur mariage au temple est un régal.
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