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Critique de Macma
Catherine Chabaud fait un récit chronologique de son 1er Vendée Globe en 1996. Cent quarante jours sur la course reine, le tour du monde à la voile en solitaire, sans escale et sans assistance. le récit de la course-aventure est entrecoupé de souvenirs. Ses premiers rapports avec la mer, ses premières envies de bateau, des péripéties de recherche de sponsors, de constitution d'une équipe, des rencontres au salon nautique, des projets pour transmettre sa passion de la voile au grand public, des échecs, des succès. Les coulisses de la voile et les différents éléments humains qui l'ont conduite à devenir navigatrice (et aussi journaliste).
Sur la course en elle-même, elle parle des différents sentiments très forts qu'elle éprouve, et elle parle aussi de choses plus techniques comme les conditions météo ou les réparations qu'elle a à faire. J'ai beau ne rien y connaître, j'aurais aimé qu'elle en parle encore plus, et avoir un dictionnaire spécialisé à côté de moi, tellement le monde de la voile est attirant. Un dictionnaire standard ne suffit pas, et comme elle bricole des trucs bien précis, il faudrait aussi des schémas pour comprendre. En somme le côté humain et aventure est plus abordé que le côté technique, mais ça fait quand-même plaisir d'avoir un peu de jargon et de détails. Et entre autres choses très intéressantes, son récit donne un tableau sympa des télécommunications dans les années 90. C'était épique.
Elle parle très peu de la disparition de son concurrent Gerry Roufs pendant la course. Elle doit avoir ses raisons.
Elle écrit suffisamment bien à mon goût, la lecture passe toute seule. On voit que l'écriture et la transmission font partie de son métier. Et j'ai trouvé très salutaire de passer 300 pages en sa compagnie, avec toutes ses qualités de fonceuse passionnée, modeste et accessible, super terrienne en plus d'être une grande navigatrice.
Sur la course en elle-même, elle parle des différents sentiments très forts qu'elle éprouve, et elle parle aussi de choses plus techniques comme les conditions météo ou les réparations qu'elle a à faire. J'ai beau ne rien y connaître, j'aurais aimé qu'elle en parle encore plus, et avoir un dictionnaire spécialisé à côté de moi, tellement le monde de la voile est attirant. Un dictionnaire standard ne suffit pas, et comme elle bricole des trucs bien précis, il faudrait aussi des schémas pour comprendre. En somme le côté humain et aventure est plus abordé que le côté technique, mais ça fait quand-même plaisir d'avoir un peu de jargon et de détails. Et entre autres choses très intéressantes, son récit donne un tableau sympa des télécommunications dans les années 90. C'était épique.
Elle parle très peu de la disparition de son concurrent Gerry Roufs pendant la course. Elle doit avoir ses raisons.
Elle écrit suffisamment bien à mon goût, la lecture passe toute seule. On voit que l'écriture et la transmission font partie de son métier. Et j'ai trouvé très salutaire de passer 300 pages en sa compagnie, avec toutes ses qualités de fonceuse passionnée, modeste et accessible, super terrienne en plus d'être une grande navigatrice.
