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Critique de galyalain


Quand on ouvre un livre québécois, il faut un (petit) temps d'adaptation
Quand un personnage demande à un autre s'il a des gosses, il faut entendre s'il a des c***lles (ça,c'est connu ; ensuite on trouve un condo (appartement), un chum (ami), un guy (mec) jaser (se comprend facile)
On trouve aussi des mots qui changent de genre : un requête, un preuve, la business, une job, une gang …
Des interjections : crisse, câlisse, ciboire, coudonc (Je n'ai pas relevé de « tabernacle »)
Enfin, dans les dialogues, un joyeux mélange de français et d'anglais : « Je vais vous demander de faire quelque chose off the record et quelque chose de tough » : heureusement que cette demande ne s'adresse pas à moi ! Quand il y cette accumulation dans une phrase, pour moi qui n'entrave rien dans cette langue qui ne me concerne pas, soit j'ai la possibilité d'en chercher le sens, soit je tente d'en saisir l'idée générale. Mais parfois, il y a de longues phrases, alors…

* l'auteur met le doigt sur des problèmes judiciaires : un assassin d'enfants peut se retrouver libre dans la semaine, pour défaut de procédure : « Heille ! Nous sommes au Québec ici au paradis des droits de la personne, bâtard ! Ici, les pourris y ont plus de droits que les victimes, t'es dans la police depuis assez longtemps pour savoir ça ! » (c'est un supérieur qui engueule ses agents, qui n'ont pas respecté, pour cause d'urgence, tous les protocoles d'arrestation et d'interrogatoire
* une façon de (re) poser la question de la peine de mort, et les lacunes de la justice.

Finalement, malgré mes problèmes de lecture, j'ai été captivé par ce roman !

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