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Critique de Vermeer


Marie Chaix n'en finit pas d'essayer de regarder son passé depuis 1974 et les lauriers du lac de Constance qui racontait son enfance, la honte, elle l'enfant de la collaboration née en 1942 d'un père haut responsable du PPF, le parti de Jacques Doriot. Ce récit est aussi un travail sur la mémoire, sur sa mémoire même si paru en 2005, il fait suite à quinze ans de silence. Anéantie par la mort brutale de son ami et éditeur Alain Oulman, elle ne peut plus écrire. Ce décès n'est que la longue suite des morts ou départs des hommes de sa vie : son père, ses frères, son premier mari (qu'elle a pourtant quitté) et son gendre que sa fille quitte à son tour. le divorce de sa fille la bouleverse, elle cherche à comprendre pourquoi. Il n'est que la continuité des séparations et déchirures de son existence. L'auteur revient avec pudeur sur son enfance, sa jeunesse, sa vie d'adulte et sur le début de sa vieillesse (relative puisqu'elle a soixante ans lorsqu'elle achève l'écriture de ce récit, sur le déclin inéluctable du corps tout au moins).
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