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Critique de EmmanuelleCarpenter
« Zébu boy », Aurélie Champagne, RL2019, Monsieur Toussaint Louverture
Voici un livre qui avait tout pour me plaire : continuer d'en apprendre un peu plus sur l'histoire de mes ancêtres colonisateurs en découvrant la sauvagerie de la France à Madagascar ; suivre un homme en pleine reconstruction dans son errance et ses souffrances ; un premier roman ; un éditeur rare ; un objet livre magnifique.
J'ai suivi Ambila dans sa Madagascar natale, décidé à reconstruire le cheptel de zébus volé à son père, mort avant qu'il ne revienne de la guerre. Une guerre où les Malgaches, comme les autres peuples des colonies, ont été traités comme des animaux, renvoyés chez eux sans solde et sans godasses, après avoir subi la barbarie nazie.
Ambila revient sur son île en pleine insurrection malgache et n'a d'autre choix que de repartir au combat alors qu'il n'aspirait qu'à la paix.
Mais le récit d'Ambila est loin d'être simple : il est entrecoupé de flash-backs permanents, parfois en plein milieu d'une action importante. S'ajoute à cela un vocabulaire que seuls les initiés malgaches peuvent comprendre.
J'ai été courageuse en utilisant Monsieur Google régulièrement, mais je me suis lassée : trop de mots, trop de peuples, trop de croyances… j'ai fini par faire comme si je comprenais avec le sentiment d'être mise de côté par l'auteure.
La narration est tantôt à la 1ère personne, tantôt à la 3e, sans comprendre la logique de ce changement de voix.
Alors, oui, bien sûr, on saisit le gros de l'histoire, mais quel intérêt de faire passer le lecteur non connaisseur à côté de choses qui auraient pu aussi le toucher et l'intéresser, si seulement la narration avait été moins obscure un peu plus "pédagogique".
Je ne conseillerais pas ce roman qui a été pour moi un moment de lecture laborieuse.
Lien : https://carpentersracontent...
Voici un livre qui avait tout pour me plaire : continuer d'en apprendre un peu plus sur l'histoire de mes ancêtres colonisateurs en découvrant la sauvagerie de la France à Madagascar ; suivre un homme en pleine reconstruction dans son errance et ses souffrances ; un premier roman ; un éditeur rare ; un objet livre magnifique.
J'ai suivi Ambila dans sa Madagascar natale, décidé à reconstruire le cheptel de zébus volé à son père, mort avant qu'il ne revienne de la guerre. Une guerre où les Malgaches, comme les autres peuples des colonies, ont été traités comme des animaux, renvoyés chez eux sans solde et sans godasses, après avoir subi la barbarie nazie.
Ambila revient sur son île en pleine insurrection malgache et n'a d'autre choix que de repartir au combat alors qu'il n'aspirait qu'à la paix.
Mais le récit d'Ambila est loin d'être simple : il est entrecoupé de flash-backs permanents, parfois en plein milieu d'une action importante. S'ajoute à cela un vocabulaire que seuls les initiés malgaches peuvent comprendre.
J'ai été courageuse en utilisant Monsieur Google régulièrement, mais je me suis lassée : trop de mots, trop de peuples, trop de croyances… j'ai fini par faire comme si je comprenais avec le sentiment d'être mise de côté par l'auteure.
La narration est tantôt à la 1ère personne, tantôt à la 3e, sans comprendre la logique de ce changement de voix.
Alors, oui, bien sûr, on saisit le gros de l'histoire, mais quel intérêt de faire passer le lecteur non connaisseur à côté de choses qui auraient pu aussi le toucher et l'intéresser, si seulement la narration avait été moins obscure un peu plus "pédagogique".
Je ne conseillerais pas ce roman qui a été pour moi un moment de lecture laborieuse.
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