Douce Flore est un petit roman très agréable à lire, ancré dans le terroir du
Sud-Ouest et peuplé d'invités de luxe, la cantatrice Emma Calvé et l'abbé Saunière en tête. Autant dire qu'il y avait matière à mystères ! ... Eh bien non. le résumé de la quatrième de couverture exagérait nettement cet aspect de l'intrigue, et la romance, principal enjeu du récit, n'en a même pas besoin pour se développer toute seule. En fait, c'est sans doute là le seul reproche que l'on peut faire à
Douce Flore : il ne se passe en fin de compte pas grand-chose. Pourtant, on suit avec plaisir la jeune femme dans sa découverte de l'amour, d'autant que l'heureux élu est un véritable gentleman. Mais le reste n'est qu'effleuré, juste assez pour frustrer en laissant entrevoir des possibilités d'intrigue qui auraient, certes, peut-être eu du mal à tenir dans les 123 pages du livre. Encore moins sans devoir sacrifier le rythme de la narration qui, en l'état, ne pâtit absolument pas du format court. Ne reste donc plus qu'à apprécier
Douce Flore tel quel : une romance historique sympathique mais très classique, bien que possédant un contexte original.
Point bonus accordé pour ledit contexte, j'ai vraiment bien aimé, mais c'est purement subjectif !
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