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Critique de soleil23


Par ces temps de cruauté, je voulais lire l'humanité. Ce roman a été une grosse gifle dés les premières pages. Il est émouvant, on y retrouve la vie, la mort, les regrets, les rancunes et surtout les non-dits.

Pourquoi les gens réalisent, tard, l'importance des autres, des siens et des choses ?
Pourquoi ne pas réfléchir à tout ceci, tant qu'on a le temps ?
Pourquoi laisser le silence tuer les sentiments ?

Ce sont les questions qui me reviennent quand Sonia, Katia, Véra et Lisa racontent leur mère. Dans cette Olga douce et cruelle, je retrouve le souvenir de ma grand-mère qui tenait, aussi, sa maisonnée d'une poigne de fer.

A l'hôpital, entourant le lit de leur maman (ça me fait penser à la chanson d'Aznavour « La Mamma ») chacune des soeurs se livre à sa manière, le plus souvent, par les mots qu'on ne dit pas, les gestes vides de sens mais emplis de désarrois et tour à tour, elles écartent le rideau pour nous laisser entrevoir des moments du passé dans l'intimité de la famille. Et que pouvait penser Olga ? Personne ne le saura car la Babouchka a décidé de ne plus voir ni parler.
Ses filles essayent de rattraper le temps, de comprendre les gestes d'avant et surtout d'aimer cette « maman » pas comme les autres.

« La Voyageuse de nuit » est un roman de tendresse et de secrets que j'ai lu lentement et chaque personnage a laissé sa trace en moi. L'histoire de ces femmes est cruelle aussi.

Un roman qui pousse à la réflexion sur la vie et la mort !

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