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Critique de jamiK


Les phares, la mer, Robert Louis Stevenson, voilà un programme bien alléchant, pourtant je n'ai pas adhéré à cette lecture. C'est une grosse déception.
Tout d'abord, le dessin minutieux dans les représentations de paysages, de mer et d'architecture, se perd dans une colorisation terne et plate, aux effets de brouillard systématiques. Ces vagues, cette violence de la mer sur les roches usées auraient dû nous submerger, c'est au contraire la monotonie totale. Les traits des personnages sont très académiques, un réalisme avec une légère tendance cartoonesque, ça ne colle pas au récit. Et les effets graphiques pour les moments oniriques ne sont juste qu'une ornementation précieuse, gâchés par la colorisation mièvre. L'histoire non plus ne m'a pas emballé, il n'est question que de la vocation de Robert Louis Stevenson qui ne veut pas devenir architecte comme son père le souhaiterait, mais écrivain. On ressort les poncifs du conflit familial, de l'amie prostituée à l'éloignement forcé, et lorsqu'on entre dans la fiction imaginée par l'auteur, il utilise l'effet du rêve dans un univers parallèle, j'ai trouvé ça laborieux et maladroit. Bref, je n'ai pas trouvé beaucoup d'attrait à cette lecture qui m'a profondément ennuyé.
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