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Critique de A_la_page_100


« On n'a pas perdu une minute. Il était toujours occupé à bricoler ou à peindre. » Page 100

C'est l'histoire de Belhazar, un enfant différent qui est parti trop tôt. Un enfant que l'école n'a pas su apprécier, mais qui peignait, bricolait et jouait mieux que quiconque. Un adolescent fasciné aussi par les armes qui, un soir lors d'une vilaine rencontre, va tirer un coup de feu en l'air pour disperser la bande qui s'attaque à lui et ses amis. Un adolescent qui va être poursuivi par la police et est retrouvé mort. Suicide, bavure policière … L'histoire ne le dit pas mais sa mère se raccroche à cette hypothèse pour tenir le coup. La malédiction se poursuit et les avocats censés plaider cette thèse meurent à leur tour. L'un se suicide, l'autre est tué au Bataclan.

Alors pour tenir, la mère de Belhazar se raccroche à la promesse faite par l'un des professeurs de son fils, l'auteur lui-même, d'écrire un livre pour narrer la vie de cet élève qu'il n'a pas su comprendre. le livre bascule quand d'une réalité qui nous échappe, nous plongeons dans l'imaginaire grâce à un lapin blanc, censé aider à communiquer avec l'au-delà. C'est beau, onirique et puissant. Et cela nous rappelle à quel point écrire sur la mort permet de sublimer la vie. Tiré d'une histoire vraie. Première sélection du grand prix du roman de l'Académie française et du prix des Deux Magots.
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