Une charmante balade désuète, un brin nostalgique, au fil du temps (fin du XIX e, début du XXe) au coeur de cette cité gardoise, en face d'Avignon. Villeneuve-lès-Avignon ou Villeneuve-Lez-Avignon : près de )
Une ville bien modeste que l'on découvre laborieuse, toute bruissante de ses activités industrielles et artisanales disparues depuis longtemps qui vivifiaient la cité : élevage du ver à soie et tissage des bobines de soie à la navette à la maison par les « taffarelles », passementerie : broderie des galons et franges, traitement des cardons pour permettre aux usines textiles la finition des tissus en laine, savonnerie, fabrication de produits chimiques tel le « Diable bleu » destiné à blanchir le linge, les fours à chaux, les tuileries…
Une époque révolue où les communiqués de Monsieur le Maire étaient annoncés à la population par l'appariteur au son de la trompette, ou le tombereau tiré par un cheval servait au ramassage des ordures et au transport des macchabées jusqu'au cimetière…
Villeneuve est devenu un lieu de résidence privilégiée, un site touristique renommé, mais la convivialité de naguère a disparu. Autres temps, autres moeurs… aurait dit Cicéron.
De bien jolies photographies et cartes-postales animent et enjolivent le texte.
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