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Critique de Enroute


C'est une approche de ce qui se rapporte à l'art d'écrire en Mésopotamie : techniques d'écriture, méthode de sauvegarde, correspondance, classifications des tablettes, etc.

On y apprend que le nombre de scripteurs et de lecteurs était beaucoup plus important qu'on ne pourrait le croire malgré la complexité de l'écriture cunéiforme : les témoignages de lecteurs militaires, marchands, administratifs, etc abonderaient. La raison serait que la lecture actuelle d'une tablette dont l'époque de production est incertaine implique en effet de maximiser toutes les possibilités de lectures, ce qui n'était pas le cas des contemporains qui, eux, ne se demandaient pas s'il ne fallait pas donner aux idéogrammes le sens qu'on leur donnerait trois siècles plus tard. L'autre raison serait qu'avec une centaine d'idéogrammes seulement, on parvenait à produire un assez grand nombre d'énoncés.

La résistance de l'écriture cunéiforme malgré l'apparition de l'araméen, qui emploie des lettres comme nos alphabets, serait due à une faveur pour la tradition et le prestige de l'ancienneté, un peu comme le latin a longtemps résisté malgré les langues modernes (français, italien, etc.)

Intéressant de voir que les enveloppes existaient... hé oui !
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