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Critique de Nastie92


Ce livre est la traduction du journal de bord d'Owen Chase, second à bord du baleinier l'Essex. L'histoire est saisissante, et moi qui aime les grandes aventures, j'ai été servie.
Nous sommes en 1820, au milieu de l'océan Pacifique. L'Essex est attaqué par un cachalot géant de vingt-cinq mètres de long. le bateau fait naufrage, et les hommes embarquent dans trois baleinières (des canots assez rudimentaires) après avoir essayé de sauver le plus possible de vivres et de matériel. Là, va commencer une longue errance. Il faut essayer de se replonger dans l'époque : pas de radio, pas de GPS, donc pas moyen de contacter qui que ce soit. Les hommes ne peuvent compter que sur la chance de croiser la route d'un bateau, mais la probabilité que cela se produise est infime, ou sur la possibilité d'atteindre une côte à la voile et à la rame. La Polynésie est la terre la plus proche, mais les naufragés décident de rallier l'Amérique latine. Pourquoi ce choix ? Parce que des légendes courent à l'époque parmi les marins, notamment sur le cannibalisme supposé des Polynésiens.
Nous suivons donc leur long périple, et sommes au plus près de leurs émotions. Owen Chase nous fait partager les phases successives de découragement et d'espoir. La question aigüe est bien évidemment celle des vivres. Les maigres provisions qui ont pu être sauvées lors du naufrage sont minutieusement comptabilisées, et réparties en rations journalières, compte-tenu de la durée prévue du trajet. On ne peut qu'admirer la discipline et le professionnalisme des marins, endurant stoïquement des privations sévères, qui seules pourront leur permettre de tenir le temps nécessaire.
Je ne vous dis pas comment tout cela finit pour vous laisser le plaisir de le découvrir par vous-mêmes.
Cette lecture nous met au coeur d'une aventure humaine exceptionnelle, une histoire hors du commun.
Herman Melville qui a découvert ces faits lors d'une rencontre avec le fils d'Owen Chase en 1841 a été tellement impressionné qu'il s'en est inspiré pour son roman Moby Dick.
Je remercie Babelio et les éditions La Découvrance (très joli nom) de m'avoir offert ce livre.

Pourquoi n'ai-je pas mis de note ? Parce qu'il y a malheureusement un gros point négatif à opposer au tableau très positif que j'ai brossé dans mon avis. Je n'irai pas par quatre chemins : je n'ai pas lu le texte en version originale (j'ai vraiment envie de le faire), mais la traduction qui nous est donnée ici est désastreuse. Il ne s'agit pas d'un simple problème de traduction, mais de langue française. De nombreuses phrases sont bancales, et pire, j'ai relevé un nombre effarant de fautes de grammaire, conjugaison et orthographe qui gâchent vraiment la lecture.
Il y a donc une telle distorsion entre le fond et la forme qu'il m'a été impossible d'attribuer une note. Une bonne ou une mauvaise note, une note moyenne : aucune n'aurait eu de sens.
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