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Critique de OmbelineClarke


Lorsque Peggy Chassenet m'a contactée pour chroniquer son second tome Des Ados, de l'amour et des monstres, j'étais certaine de ne prendre aucun risque. Aucun risque de m'ennuyer, de ne pas rire, de ne pas jubiler, de ne pouvoir décrocher des nouvelles aventures d'Ambre, Hicham, Mei, Tristan et les autres.

Je me suis pris une deuxième claque lecturesque (ça n'existe pas, mais on s'en fiche) sur la joue gauche, puisque la droite s'en était déjà prise une avec Les Ombres, le premier tome.
ATTENTION POSSIBILTE DE SPOILS APRES CETTE LIGNE
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On retrouve nos adorables personnages peu de temps après les événements qui ont marqué la fin du livre précédent. Tristan, le rayon de soleil, est en phase d'éclipse et a du mal à se remettre de ce qui s'est déroulé sur le toit en cette nuit funeste. Ambre reste fidèle à elle-même, bien que ce soit difficile de garder ses sentiments sous clé avec un garçon comme Hicham dans le paysage ! de son côté, le jeune homme apprend des informations troublantes sur son passé et gère, du mieux qu'il peut, sa condition d'être surnaturel. Quant à Mei, toujours aussi premier degré, la frontière entre le monde des vivants et celui des morts n'a jamais été aussi floue.

Dire que j'ai sauté tête baissée dans ce roman est un euphémisme. J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver les protagonistes, et apprécié le rythme différent de cette nouvelle histoire. Car ici, on se penche davantage sur le quotidien de ces jeunes adultes et des décisions qu'ils vont devoir prendre, contraints ou non, pour avancer dans la vie et trouver leur voie.

Je pourrais disserter des heures sur la justesse impressionnante de la psychologie des héros. Sur les dialogues et les punchlines réjouissants (merci Axel !) Ou la précision de la réflexion sur l'adolescence, avec son lot de questionnements sur la vie, le sexe, l'amour et les responsabilités. J'ai retrouvé cet aspect "vrai" qui m'avait tant plu dans Les Ombres.
Ajoutés à ça la dimension surnaturelle, le message de tolérance qui émaille les chapitres et quelques passages sensuels (parfaitement dosés, on reste sur du Young Adult), pouh ! Impossible de décrocher !

J'ai refermé Vivre Avec avec la sensation douce amère de quitter des amis, aussi attachants que faillibles, aussi sincères que perdus. Mais Peggy a pitié de ses lecteurs et planche sur l'écriture du troisième tome. J'ai besoin de vous dire à quel point j'ai hâte ?
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