La principale qualité de ce roman est qu'il se lit en une soirée. Pour le reste... Florence me rappelle le personnage principal de
Trois amours de
Cronin, mais sans l'intensité qui fait que je m'en souviens avec émotion 40 ans plus tard. Même incommunicabilité avec son enfant, même confusion entre abnégation et contrôle absolu, au final, mère exclusive voire abusive, qui remplit le vide de sa vie de la souffrance de sa fille, sans jamais se remettre en question. Elle m'a été antipathique d'entrée et son attitude relève plus de la non assistance à personne en danger que de l'amour maternel. La compassion que j'ai éprouvée pour sa fille n'a pas réussi à me faire aimer l'histoire. L'écriture est très factuelle -on voit tout de suite que l'autrice est scripte- et rend le récit totalement superficiel. La fin est abrupte et m'a laissée sur la mienne, de faim. Pas sûre que je m'en souviendrai encore dans 40 jours.
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