L'autrice emploie un ton très juste pour décrire la dramatique situation vécue par Judith, atteinte d'un cancer en phase terminale et sa mère, Florence, qui tient à la garder chez elle au maximum.
Très vite le lecteur saisit le caractère un peu obsessionnel de Florence et son côté « mère abusive ». La maladie, évidemment n'arrange rien. Personnellement j'avais envie de crier à Florence « mais… lâche là… ! » mais, visiblement Florence n'a jamais « lâché » sa fille c'est donc encore bien plus difficile dans ces moments là.
J'ai aimé les Compte rendus médicaux en têtes de chapitres qui restituent la situation objective de Judith, et tranchent avec la perception maternelle.
C'est un livre qui, par son histoire douloureuse, obsède tant qu'on ne l'a pas fini. Heureusement il n'a que 134 pages !
Lu dans le cadre des 68 premières fois 2024
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