Confessions d'une catastrophe ambulante

Rouler des pelles avec lui m'avait paru aussi excitant que de me brosser les dents. Avec une brosse à dents électrique, certes , mais n'empêche.

Si vous avez des questions sur l'un ou l'autre de ces termes, demandez à un terminale ou twittez-le sur Google.

Tiens en parlant de trucs pervers, on s'est demandé si on pouvait encore s'autoriser à aimer les films de Woody Allen malgré le fait que sa belle-fille l'ait accusé d'agression sexuelle. (...)
- Donc, tu te verrais sortir avec un homme de quarante-deux ans dans ... dans deux ans ?

(elle a 14 ans)

Ne culpabilise pas à l'idée que tu es paresseuse . Pas du tout. Tu lis ET tu travailles ton bronzage. Je sais que ça donne des rides plus tard , mais imagine que tu meures dans un attentat à vingt ans ? Tu regretteras d'avoir perdu ton temps à t'inquiéter des effets du soleil alors que tu aurais pu profiter de la vie en étant belle et bronzée.

- Je préfère bouffer un tampon usagé plutôt que de sortir avec Chris Fortier.

- Tes parents sont tes parents, j'imagine. C'est comme un vieux pantalon hyper-confortable. Peu importe qu'il soit taché ou troué. Tu l'aimeras toujours. (...)
- Et les parents des autres, c'est comme un jean. Ça ne sera jamais aussi confortable.

- Mon père est la voix de la raison au sein du couple. Ma mère est l' électron libre. Ils ne peuvent pas faire n'importe quoi TOUS LES DEUX.

J'aimerais pouvoir affirmer "Je hais ma mère" ou "j'adore mon père". SI j'avais des sentiments nets et prévis, je n'aurais pas à me prendre la tête. Mais j'éprouve des choses contradictoires, ce qui n'est pas évident à gérer.

Le pire, ce qui me perturbe vraiment, c'est que j'en étais consciente au moment où je vivais tous ces trucs avec lui. Mais je l'ai ignoré. Pourquoi? Parce que j'étais attirée par lui, par son odeur irrésistible. E j'aimais que ce soit un parfait abruti. Ça me plait toujours d'ailleurs. Et c'est ça que j'ai du mal à comprendre. J'y verrai peut être plus clair quand je serai adulte.