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Critique de Henri-l-oiseleur


Il y a des pages magnifiques dans ces deux ouvrages, surtout dans le second, qui fit sa gloire tout au long du XIX°s. Mais sommes-nous capables d'appréhender ces deux oeuvres comme des ensembles cohérents, et de dire un mot sur leur démarche, leurs buts, leur signification globale ? Il me semble que l'école ne nous a que trop habitués aux morceaux choisis, et qu'il est difficile pour ceux qui ont contracté cette habitude, de lire la totalité de l'Essai ou du Génie du christianisme. De plus, ces deux ouvrages ont assez mauvaise réputation : l'un est un parallèle à la Plutarque entre les révolutions du passé et celle du présent (1789-1794), l'autre une tentative de réhabilitation du christianisme malmené par les Lumières, mais sur des arguments purement esthétiques (la théologie est un peu légère). Quant à l'Essai sur les révolutions, l'érudition l'étouffe un peu et il n'est pas sûr que la forme néo-classique du parallèle soit le meilleur outil pour comprendre l'événement, dont Chateaubriand saisit la nouveauté radicale. Peut-être alors faut-il se résigner à lire de magnifiques extraits, ou, si l'on est doté d'audace critique, d'interroger la forme choisie et de réfléchir à sa pertinence.

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