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Critique de DidierLarepe


Contrairement à beaucoup, je ne l'avais pas lu, ni au collège, ni au lycée, ni à l'université ; j'avais lu le Rouge et le Noir, j'avais lu Candide, j'avais lu Salammbô, j'avais lu des pièces de Molière, j'avais lu Ruy Blas et puis d'autres, mais jamais je n'avais lu Chateaubriand. Il me suit depuis longtemps pourtant : toutes ces personnes qui m'ont fait part de leur ennui à le lire. Récemment je me suis retrouvé en possession de ces Mémoires ; je les ai commencées ; je me suis demandé au début si j'irais au bout de ces trois volumes, plus de deux-mille pages (version poche de 1951, préface de Julien Gracq). Et un peu chaque jour, par délicates touches, je m'y suis englouti... un autre monde, autre monde écroulé… je devais m'y glisser dans ces Mémoires, m'y frotter, y être entré, même subrepticement, dans cet ouvrage qui fait bien parti de ce monde ancien, ce monde qui aura bientôt définitivement sombré, été englouti…
Et depuis je ne l'ai pas lâché, comme une bouée au milieu de nulle part... je n'y ai même pas trouvé de longueurs, on ne lit pas avec une zapette !
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