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Critique de Vermeer


Jean Claude Kaufman, sociologue, Serge Herfez psychanalyste et psychiatre et Noëlle Châtelet, philosophe s'intéressent aux nouveaux parents.
Les deux premiers s'interrogent sur la famille à l'heure de l'individu-roi. Ce n'est plus le couple qui la fonde comme autrefois, c'est au contraire le maillon faible. Ce sont les enfants qui en sont le centre. Réflexions très intéressantes sur les couples (échec quand on cherche un autre soi-même), leur fragilité. Les mères sont surinvesties dans l'éducation et prennent en plus le rôle d'autorité autrefois dévolu au père. La famille est plus égalitaire, on y gagné en matière de respect des individus, d'épanouissement et de créativité mais l'enfant manque parfois de limites et de repères, ce qui est source d'anxiété pour lui. Les parents craignent de lui en imposer car la famille est devenue un refuge, elle est idéalisée, d'autant que des modèles de perfection sont véhiculés par les médias. Il y a beaucoup plus de pression qu'autrefois sur les parents et les enfants. Réflexions sur les différentes formes de famille.
Noëlle Chatelet évoque d'abord la transmission pas forcément familiale (enseignement, don d'organes, écriture, objets...) qui nous situe dans l'immuable, qui nous fait accéder au vieux rêve humain d'immortalité. Evocation de la grand-maternité qui parait-il est un bouleversement et qui nous inscrit encore davantage dans l'histoire de l'humanité car elle fait de nous "l'aïeul de la lignée" .
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