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Critique de Chamamiel


Publié en 1848, il a été demandé par La Ligue des Communistes allemande à Marx et Engels d'écrire cet essai afin de résumer la pensée communiste.

Ainsi, dans ce manifeste d'une vingtaine de pages, nous y retrouvons les grandes idées du communisme comme pensé par ces deux hommes.

Si l'on devait ne retenir que trois termes de cet ouvrage, ce sont ceux-ci: prolétariat, bourgeoisie et révolution.

En effet, les deux auteurs nous parlent d'une révolution du prolétariat, d'un bouleversement de l'ordre établi par la classe bourgeoise.
Pour mener à bien cette révolution, cette lutte des classes, plusieurs moyens sont évoqués.

Le plus important est l'abolition de la propriété privée et donc un souhait d'une gouvernance totale de l'État. Pour Marx et Engels, c'est cette privation des biens, basée sur rien d'autre que le statut social (un bourgeois acquiert plus en ne travaillant pas qu'un prolétaire en travaillant toute une vie) est pour Marx et Engels une injustice que seule la révolution pourra renverser.

Lumpenproletariat (ceux qui sont hors société), la petite bourgeoisie...tant d'autres classes que les auteurs citent en soulignant le fait que leurs luttes restent différentes de celles des prolétaires. En fait, le manifeste affirme une radicalité bien plus importante que celle de ses compères socialistes, décrits comme mous.

En somme, si les bourgeois sont la cause de nombreux maux depuis des générations, qu'au cours du temps leur classe a évolué mais pas leurs privilèges construits sur l'oppression, il est du devoir des prolétaires de faire valoir leurs droits.

Le manifeste, comme dit dans sa dernière phrase: "Prolétaires de tous les pays unissez-vous!" Est avant tout un ouvrage visant la révolution économique et sociale d'une classe. C'est un ouvrage violent, faisant écho avec la violence des bourgeois.

Un pamphlet court et pourtant assez difficile à lire en soit.
Je m'y suis remise à plusieurs fois. Par manque de concentration peut-être. Ou peut-être car je ne m'attendais pas à ça.
Un ouvrage au ton révolté dont les idées résonnent avec les miennes.
Je les connaissais déjà avant la lecture mais ne pensais pas que ce texte fondateur aurait la forme de pamphlet.

Peut-être en suis-je déçue au fond, car l'exaltation des sentiments n'est pas mon fort.
Peut-être que le paradoxe vient de moi. Car l'idée fondamentale du marxisme est bel et bien la révolution. Rien de plus exaltant que cela n'est-ce-pas?

Maintenant que cette lecture est faite, il faudra que je jette un oeil au Capital. Même si l'on m'a dit que sa lecture est bien plus complexe.
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