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Critique de Colibrille
Bien qu'en guise d'épilogue, l'auteur évoque la possibilité de consacrer deux tomes supplémentaires à Autre Monde (qui seraient centrés sur Gaspar et Luganoff), la série trouve ici son dénouement final. C'est évidemment avec émotion que j'ai refermé ce dernier tome, car Autre Monde est une série qui a marqué une période de ma vie de lectrice.
Même si j'ai pris plaisir à lire et même relire cette série, le premier cycle demeure de loin mon favori. J'aime quand une intrigue et son univers se densifient au fil des tomes, sans pour autant perdre ce qui fait leur essence. Personnellement, dès la lecture d'Entropia, mon intérêt pour la série a baissé d'un cran. Je n'ai pas pleinement adhéré à la direction prise par l'intrigue et cela s'est confirmé dans les derniers tomes.
Le pourquoi d'Autre Monde, la complexe métaphore autour de Ggl, m'a semblée caricaturale et a pour moi gâché la magie de la série, son aspect fantasy. Toutes les explications autour de Ggl et finalement, d'Autre Monde, sont extrêmement abstraites et servent un discours intéressant, auquel j'adhère, mais qui se révèle pompeux dans les derniers tomes. L'aspect religieux de nombreuses scènes m'ont également dérangée.
L'autre point qui m'a frappée est la profonde noirceur et violence qui ne fait que croître au fil des tomes du second cycle. J'apprécie quand une intrigue possède de la noirceur, des moments difficiles qui génèrent de l'émotion, mais dans les derniers tomes, j'ai trouvé que c'était beaucoup trop. Trop de cruauté, trop de morts, trop de tout. Pour moi, le dénouement est bien loin de m'avoir satisfaite car je reste sur un sentiment de désespoir. Je n'arrive pas à oublier tout ce que l'auteur a fait subir à ses personnages.
Même si j'ai pris plaisir à lire et même relire cette série, le premier cycle demeure de loin mon favori. J'aime quand une intrigue et son univers se densifient au fil des tomes, sans pour autant perdre ce qui fait leur essence. Personnellement, dès la lecture d'Entropia, mon intérêt pour la série a baissé d'un cran. Je n'ai pas pleinement adhéré à la direction prise par l'intrigue et cela s'est confirmé dans les derniers tomes.
Le pourquoi d'Autre Monde, la complexe métaphore autour de Ggl, m'a semblée caricaturale et a pour moi gâché la magie de la série, son aspect fantasy. Toutes les explications autour de Ggl et finalement, d'Autre Monde, sont extrêmement abstraites et servent un discours intéressant, auquel j'adhère, mais qui se révèle pompeux dans les derniers tomes. L'aspect religieux de nombreuses scènes m'ont également dérangée.
L'autre point qui m'a frappée est la profonde noirceur et violence qui ne fait que croître au fil des tomes du second cycle. J'apprécie quand une intrigue possède de la noirceur, des moments difficiles qui génèrent de l'émotion, mais dans les derniers tomes, j'ai trouvé que c'était beaucoup trop. Trop de cruauté, trop de morts, trop de tout. Pour moi, le dénouement est bien loin de m'avoir satisfaite car je reste sur un sentiment de désespoir. Je n'arrive pas à oublier tout ce que l'auteur a fait subir à ses personnages.
