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Critique de milamirage
Petite Cage était une jolie petite cage à oiseau, pareille à toutes les autres… une mangeoire remplie de graines, une petite coupelle d'eau toujours bien fraîche et même une jolie balançoire. Oui, une maison idéale... comme les autres si ce n'est qu'aucun oiseau ne vivait sous son toit, ce qui la rendait très triste. Alors un jour, n'y tenant plus de n'être qu'une cage à oiseau… sans oiseau, elle prend son destin en main et décide d'aller elle-même à leur rencontre. C'est ainsi que son chemin va croiser celui de l'hirondelle, du moineau, du rossignol et de plusieurs autres volatiles… Va-t-elle enfin pouvoir trouver un petit habitant pour son nid douillet et veiller sur lui comme elle le désire ?
Mon avis : C'est lors d'une visite en librairie que je suis tombée complètement par hasard sur cet album, n'en ayant jamais entendu parler au préalable. Sur les étagères, rangé à la verticale entre tous les autres, je n'en voyais que le dos, et c'est le titre, écrit en lettres blanches sur un fond rouge qui, à lui seul, a titillé ma curiosité et guidé ma main. Je ne savais pas encore quel magistral coup de cœur il me réservait… ni a quel point il trouverait écho chez les enfants et les adultes à qui il me serait donné de le lire. Mais maintenant, je sais… jamais encore je ne m'étais trouvée face à des classes aussi attentives, à des regards aussi gourmands de la suite de l'histoire mais aussi empreints d'une si profonde réflexion. Ce récit est un hymne à la liberté, et s'il se sert des oiseaux pour l'aborder ce n'est que pour ouvrir l'imaginaire… car on ne peut s'empêcher de remplacer Petite Cage par le cœur et les oiseaux par ceux que l'on aime et que l'on a parfois tendance à enfermer dans notre amour pour eux. Chaque volatile rencontré par Petite Cage va lui expliquer sa conception de la liberté, le pourquoi il refuse son offre jusqu'au moment où, aidée par la sagesse de Vieille Chouette, elle comprendra qu'aussi douillet soit le nid proposé, un oiseau ne vit jamais de son plein gré dans une cage fermée et qu'elle trouvera à se dépasser pour pouvoir en accueillir dans le respect de chacun. Nous devons ce texte empli d'émotions à Rodoula Pappa, un auteur de littérature jeunesse grec. Les illustrations toutes en délicatesse sont de Célia Chauffrey. Dans une dominante de tons bleutés et grisés, elles accompagnent de façon douce et aérienne une histoire que je ne suis pas prête à oublier et que je suis bien décidée à présenter à mes collègues bibliothécaires lors de mon prochain comité lecture jeunesse même si cet album ne fait pas parti des livres qui m'ont été attribués au hasard pour notre prochaine rencontre.
Public : à partir de trois – quatre ans en lecture accompagnée
Mon avis : C'est lors d'une visite en librairie que je suis tombée complètement par hasard sur cet album, n'en ayant jamais entendu parler au préalable. Sur les étagères, rangé à la verticale entre tous les autres, je n'en voyais que le dos, et c'est le titre, écrit en lettres blanches sur un fond rouge qui, à lui seul, a titillé ma curiosité et guidé ma main. Je ne savais pas encore quel magistral coup de cœur il me réservait… ni a quel point il trouverait écho chez les enfants et les adultes à qui il me serait donné de le lire. Mais maintenant, je sais… jamais encore je ne m'étais trouvée face à des classes aussi attentives, à des regards aussi gourmands de la suite de l'histoire mais aussi empreints d'une si profonde réflexion. Ce récit est un hymne à la liberté, et s'il se sert des oiseaux pour l'aborder ce n'est que pour ouvrir l'imaginaire… car on ne peut s'empêcher de remplacer Petite Cage par le cœur et les oiseaux par ceux que l'on aime et que l'on a parfois tendance à enfermer dans notre amour pour eux. Chaque volatile rencontré par Petite Cage va lui expliquer sa conception de la liberté, le pourquoi il refuse son offre jusqu'au moment où, aidée par la sagesse de Vieille Chouette, elle comprendra qu'aussi douillet soit le nid proposé, un oiseau ne vit jamais de son plein gré dans une cage fermée et qu'elle trouvera à se dépasser pour pouvoir en accueillir dans le respect de chacun. Nous devons ce texte empli d'émotions à Rodoula Pappa, un auteur de littérature jeunesse grec. Les illustrations toutes en délicatesse sont de Célia Chauffrey. Dans une dominante de tons bleutés et grisés, elles accompagnent de façon douce et aérienne une histoire que je ne suis pas prête à oublier et que je suis bien décidée à présenter à mes collègues bibliothécaires lors de mon prochain comité lecture jeunesse même si cet album ne fait pas parti des livres qui m'ont été attribués au hasard pour notre prochaine rencontre.
Public : à partir de trois – quatre ans en lecture accompagnée
